© Twitter Sakifo974

Plusieurs milliers de manifestants s’étaient rassemblés au Port-Est ce samedi 23 novembre à La Réunion. La situation a ensuite dégénéré en fin d’après-midi aux abords de la SRPP dans la ville du Port.

Ce matin, les manifestants étaient nombreux ,réunis devant la Préfecture, pour s’entretenir avec le Préfet. Dans la ville du Port, des milliers de Réunionnais s’étaient donné rendez-vous au Port-Est pour un grand rassemblement, dans une ambiance « bonne enfant ». Selon la presse locale, plus de 3000 personnes ont répondu à l’appel à manifester. Après des prises de paroles entrecoupées par de la danse et du maloya, les gilets jaunes réunionnais ont entamé une marche pacifique dans les rues du Port.

Mobilisation #GiletsJaunes : " Qui sème la misère récolte la colere ", ou encore c'est quand il n'y a plus d'espoir en les institution que les gens se révoltent… #LaReunion #Team974 pic.twitter.com/f7Ne4br61O

— Kenny R@ma (@Sakifo974) 24 novembre 2018

Dans le même temps, Amaury de Saint-Quentin, préfet de La Réunion, a décidé d’ouvrir des stations services à la population. 26 stations services sont ouvertes à la population. Mais la préfecture précise que « la réouverture de ces stations services va se faire progressivement, la plupart étant déjà ouverte».

Afin de répondre aux besoins de déplacements essentiels des Réunionnais, le préfet de #LaRéunion, décide d’ouvrir 26 stations services. Retrouvez la liste des stations services ouvertes ▶️https://t.co/W8lS3ijCTb pic.twitter.com/YemCoMjBfJ

— Préfet de La Réunion (@Prefet974) 24 novembre 2018

Des affrontements ont éclatés ensuite entre forces de l’ordre et des gilets jaunes au Port devant les grilles de la SRPP. « Pendant de longues minutes, ces tensions se sont poursuivies, les gaz et fumées faisant reculer peu à peu les personnes présentes sur place » . Le retour au calme s’est effectué aux alentours de 19h30.

Dans un communiqué, le Medef Réunion a appelé au dialogue pour trouver des solutions afin de bâtir un territoire où tout le monde pourra trouver sa place « mais les blocages ne peuvent perdurer », ajoute le syndicat patronal. « Nous en appelons à la responsabilité collective pour stopper immédiatement cette paralysie de l’économie et cette asphyxie de nos entreprises, sans quoi notre territoire ne s’en relèvera pas et des milliers d’emplois seront totalement détruits. Oui il est temps de dialoguer pour trouver de vraies solutions, et nous, acteurs économiques, sommes favorables à l’organisation de tables rondes, mais de façon responsable, structurée, cohérente. Force est de constater l’échec des précédentes consultations, États Généraux, Conférence Économique et Sociale, Assises des Outre-mer. »