Fét Kaf: L’antenne parisienne du Département de La Réunion célèbre les 170 ans de l’abolition de l’esclavage à Paris

Fét Kaf: L’antenne parisienne du Département de La Réunion célèbre les 170 ans de l’abolition de l’esclavage à Paris

A l’occasion des 170 ans de l’abolition de l’esclavage à La Réunion, l’Antenne de Paris du Département de La Réunion organise une manifestation avec plusieurs temps forts le jeudi 20 décembre à Paris.

Depuis 1981, le 20 décembre est officiellement déclaré jour férié à l’île de La Réunion. Appelé aussi « la Fét Kaf » ou « La Fét de la Liberté », le 20 décembre est, après Noël, la fête la mieux célébrée de l’île. Le Conseil départemental de La Réunion consacre une place importante à la commémoration du 20 Décembre à La Réunion mais aussi à Paris ou en province. Éloignés de leur île, Les Réunionnais de l’Hexagone ne peuvent vivre les nombreuses festivités organisées localement, à l’occasion des festivités du 20 Décembre et des fêtes de fin d’année.

Pour «offrir aux Réunionnais dans l’hexagone une fête aux rythmes du maloya», le Département de La Réunion propose un événement qui se déroulera en plusieurs  temps forts.
D’abord un «Kabar La Parole» avec des invités prestigieux. Une table-ronde suivie d’un échange avec le public se tiendra à la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs de Saint-Germain (Paris 6ème) autour de la question «Comment la question de l’esclavage et de son abolition a-t-elle évolué et est prise en compte par l’Etat Français et au niveau mondial ?». Pour répondre à cette question, Doudou Diene le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance, l’artiste-peintre et chercheur Max Vaïtilingom-Boyer, la cheffe d’établissement scolaire Véronique Desroy Jacouton et l’artiste chercheuse Sandra Djina Ravalia seront présents.

 

Le public pourra également profiter de deux expositions. La première, l’exposition « La vigilance mémorielle » de  Max Vaïtilingom-Boyer. Une seconde exposition «immersive» de Sandra Djina Ravalia, qui se veut être une expérience dans le moment présent vécue à travers plusieurs médiums créatifs (photo, vidéo, ambiance sonore et scénographie…) rassemblés pour générer la mémoire de l’esclave et l’esclavage.

 

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INSCRIPTION OBLIGATOIRE ICI
Votre invitation vous sera transmise par mail une fois l’inscription validée. Inscrivez-vous en remplissant le formulaire avant le 19 décembre 2018.

Attention les places sont limitées pour la table-ronde.