© Gerno Odang
En attendant que le collectif « Pou la Gwiyann Dekolé » décide ce lundi de la suite du mouvement, certains barrages ont été ouverts à l’occasion du week-end pascal. Sur le plan social et économique: les hôpitaux ont déclenché leurs plans blancs les milieux économiques appellent à la levée des barrages. De son côté, le collectif a lancé un appel à « rester déterminé ». Outremers 360 vous propose aujourd’hui, grâce à l’objectif de Gerno Odang, de feuilleter les principaux instantanés des semaines écoulées.
Mickael Mancé, figure emblématique du mouvement
Ce jeune homme de 33 ans, officier de police judiciaire en disponibilité au commissariat de Cayenne, est un des cofondateurs des 500 frères contre la délinquance. Mikaël Mancée, l’un de leur porte-parole,est devenu la figure emblématique de la crise sociale que traverse le pays.
28 mars 2016: Une marche historique en Guyane
Journée « morte » en Guyane, avec des manifestations qualifiées d’historique par la préfecture, qui ont vu défilé entre 8.000 et 10.000 manifestants à Cayenne et entre 3500 et 4000 à Saint-Laurent-du-Maroni.
Ericka Bareigts et Mathias Fekl arrivent en Guyane
Le lendemain de cette manifestation historique, la Ministre des Outre-mer Ericka Bareigts et le Ministre de l’Intérieur arrivent en Guyane. Après deux jours de négociations avec les responsables des collectifs, le gouvernement présente un plan d’urgence de 1,085 milliard d’euros. Autre temps fort, la Ministre des Outre-mer présentera ses excuses au peuple guyanais.
La Marche du 4 Avril à Kourou
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées ce matin à Kourou au barrage du rond-point de la Carapa qui bloque l’accès au Centre Spatial Guyanais (CSG). L’objectif est d’appuyer les revendications du collectif Pou Lagwiyann et des élus de Guyane qui demandent au gouvernement de débloquer 2 milliards d’euros supplémentaires pour faire face aux urgences de la Guyane, en plus du milliard déjà accordé.
La Place des Palmistes investie par des croix blanches
Un artiste anonyme a planté 46 croix sur la place des Palmistes qui représentent les meurtres commis de janvier 2016 à ce jour en Guyane.