Cantines scolaires en Nouvelle-Calédonie: Pas de cantines à la rentrée, sauf au Mont-Dore

Cantines scolaires en Nouvelle-Calédonie: Pas de cantines à la rentrée, sauf au Mont-Dore

La décision vient de tomber, suite aux épisodes d’intoxication intervenus dans les cantines scolaires du Grand Nouméa, les communes de Nouméa, Dumbéa et Paita ne reprendront pas le service de cantines à la rentrée, lundi 29 octobre. Elles attendent les conclusions de la mission d’expertise et l’avis favorable de l’autorité de contrôle sanitaire de la Nouvelle-Calédonie avant de reprendre la fourniture de repas par Newrest. Un article de notre partenaire La Dépêche de Nouvelle-Calédonie.

Les parents vont encore devoir s’organiser à la rentrée. Dans un communiqué commun diffusé en milieu de matinée les mairies de Nouméa, Dumbéa et Païta font savoir qu’elles ont décidé, « au nom du principe de précaution », d’attendre les conclusions de la mission d’expertise et l’avis favorable de l’autorité de contrôle sanitaire de la Nouvelle-Calédonie avant de reprendre la fourniture des repas par la société Newrest. Les trois communes précisent que, sous réserve de cet avis, « la fourniture des repas par Newrest aux cantines pourrait intervenir le lundi 5 novembre 2018 » et que « pour les lundi 29 et mardi 30 octobre, chaque commune maintiendra donc le dispositif mis en place avant les vacances scolaires ». De son côté, la commune du Mont-Dore avait déjà annoncé hier un retour à la normale, avec Newrest, dès la rentrée du 29 octobre.

Une réunion s’est tenue lundi 22 octobre entre le gouvernement, la province Sud, les 4 communes du Grand Nouméa et les représentants de la société Newrest lors de laquelle un plan d’actions élaboré par le gouvernement a été présenté. Selon les trois communes, il comprend l’analyse du plan de maîtrise sanitaire « dont certaines actions doivent encore être finalisées par la société Newrest » pour « garantir au mieux la sécurité alimentaire des repas destinés aux cantines scolaires ».

© La dépêche de Nouvelle-Calédonie

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Les trois municipalités préfèrent attendre également les premières conclusions, le 31 octobre prochain, de la mission d’expertise épidémiologique, technique et sanitaire commandée auprès de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation (ANSES) par le gouvernement.

Pour rappel, les deux experts sont arrivés hier soir pour une mission d’une dizaine de jours. Il s’agit de Renaud Lailler, coordinateur adjoint de la plate-forme nationale de surveillance sanitaire de la chaîne alimentaire de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et de Laurent Guignard, docteur vétérinaire et inspecteur senior en santé publique vétérinaire, spécialisé en audit d’entreprises de restauration collective.

Le gouvernement explique qu’au cours de leur séjour, les deux experts « vont conduire une expertise épidémiologique, technique et sanitaire des diverses intoxications alimentaires ». Ils élaboreront également « une évaluation technique et sanitaire des sites de production et des modes de distribution des repas », et formuleront « des recommandations à destination des administrations en charge des investigations et des contrôles avant de rendre leurs conclusions».