Le 4 novembre 1918, les troupes néo-zélandaises libèrent la ville fortifiée du Quesnoy dans le nord de la France. Une semaine avant la fin de la Grande Guerre, cette bataille est l’un des moments forts de l’histoire militaire néo-zélandaise et de l’engagement des Néo-Zélandais et des Océaniens du Pacifique dans la Première Guerre Mondiale. Un nouvel épisode d’Histoire d’Outre-mer avec Suez Outre-mer. 

Célébrée chaque année depuis 100 ans par la ville du Quesnoy et la Nouvelle-Zélande, la cérémonie a revêtu une signification particulière ce 4 novembre 2018.

Son Excellence Dame Patsy Reddy, gouverneure de Nouvelle-Zélande, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Jane Coombs, ambassadrice de Nouvelle-Zélande en France Marie-Sophie Lesne, maire du Quesnoy ont rendu hommage aux soldats du 4ème Bataillon de la Brigade des fusiliers néo-zélandais qui, le 4 novembre par une manœuvre pleine de bravoure et d’audace, escaladent avec des échelles les remparts de la ville fortifiée du Quesnoy, occupée par l’armée Allemande depuis août 1914 et libèrent ses 1600 habitants. Comme l’a rappelé la maire du Quesnoy, « 135 soldats néo-zélandais ont versé leur sang pour sauver notre liberté. Ils sont à tout jamais nos 135 héros, à qui nous vouons une reconnaissance éternelle ». Le 6 novembre 1918, le président Raymond Poincaré se rend en visite officielle au Quesnoy libéré.

 

Nga tapuwae, suivre les traces : c’est la démarche mise en œuvre par les institutions de la Nouvelle-Zélande pour mieux faire connaître l’engagement des Néo-Zélandais pendant la Première Guerre mondiale. En ce 4 novembre 2018, de nombreux néo-zélandais, les descendants et de nombreux militaires avaient fait le déplacement depuis le Pacifique. Pour la secrétaire d’État Geneviève Darrieussecq, « il y a là une éclatante leçon de mémoire et de reconnaissance. Et par les Quercitains, c’est la France toute entière qui adresse un message de gratitude et de remerciements à son amie des antipodes ».

Titania Redon.