Santé : Les blouses blanches calédoniennes entendues par le gouvernement

Santé : Les blouses blanches calédoniennes entendues par le gouvernement

Ils étaient 300 à manifester dans les rues de Nouméa, jusqu’aux portes du Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Inquiet par la hausse des dépenses hospitalières, l’intersyndical du Centre Hospitalier Territorial (CHT) de Nouvelle-Calédonie a, en partie, obtenu gain de cause.

« Personnel en colère ! », « l’hôpital est dans la rue », voilà ce qu’on pouvant entendre dans les rues de Nouméa le vendredi 15 janvier. Le corps médical du CHT de Nouvelle-Calédonie était dans la rue pour dénoncer la baisse du budget alloué aux dépenses de santé, passé de 7,1% à 4,43%. entendu dans l’après-midi, l’intersyndical a en partie obtenu gain de cause. Le gouvernement a en effet accepté de relever le taux à 7,1%, initialement prévu. « C’est un mieux par rapport au pire », commente Jacques Robert, membre du Syndicat des médecins et pharmaciens hospitaliers (SMPH). Surtout, le maintient du taux à 7,1% permettra d’assurer la phase de rodage du flambant neuf Médipôle qui doit officiellement ouvrir ses portes en novembre 2016. « On sécurise la marche à blanc (la période de rodage) du Médipôle, mais sur la globalité, ça nous paraît encore un peu faible ». Pas suffisant, le personnel médical du CHT en attend d’avantage du gouvernement calédonien qui lui, se retrouve contraint de serrer son budget au niveau des dépenses hospitalières. À l’ouverture du Médipôle, Philippe Germain, président du gouvernement, déclarait pourtant, « la santé d’une population constitue l’un de ses biens les plus précieux ».