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Le plan « continuité territoriale numérique pour les Outre-mer » sera opérationnel en juillet afin de « neutraliser les surcoûts liés au transport » et « améliorer la qualité » du service, a annoncé jeudi la ministre des Outre-mer, Annick Girardin.
L’exécutif a lancé son plan « continuité territoriale numérique pour les Outre-mer ». Et celui-ci sera opérationnel en juillet afin de « neutraliser les surcoûts liés au transport » et « améliorer la qualité » du service, a annoncé jeudi la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Dans un communiqué co-signé avec Louis Gallois, commissaire général à l’Investissement, ils ont précisé que ce plan « d’un montant total de 50 millions d’euros, dont 35 déjà actés dans le budget 2017, devait permettre aux départements et territoires d’Outre-Mer de bénéficier d’un choc de capacité qui les prépare à l’accès au très haut débit ».
Il s’agit, ont-ils ajouté, de « neutraliser les surcoûts liés au transport des données Internet entre les Outre-mer et les points de connexion internationaux afin d’améliorer la qualité de service des utilisateurs Internet d’Outre-mer ». Les territoires concernés sont Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Guadeloupe, Martinique, la Réunion, Mayotte et la Guyane, soit 2,1 millions d’habitants. Les Collectivités du Pacifique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis et Futuna, ne sont pas concernées par ce plan. La Polynésie française et Wallis et Futuna doivent notamment être raccordés au projet de câble transpacifique, mené avec les Etats insulaires de la région et la Nouvelle-Zélande.
« Reposer la question des tarifs d’abonnement »
La ministre a souhaité qu’il soit également l’occasion de « reposer la question des tarifs d’abonnement, dont le coût parfois excessivement élevé pour les consommateurs ultramarins au regard de leurs revenus contribue à la fracture numérique entre les territoires de la République ».
Les opérateurs pourront être « subventionnés à 50% de leur montant d’achat réalisé en 2017″, puis de 40% en 2018, puis, si le dispositif est « jugé efficace » jusqu’en 2021 avec des subventions décroissantes d’année en année. Pour cela, chaque opérateur devra « prouver qu’il alloue bien une capacité minimale par abonné dont le seuil croît chaque année afin de garantir un effet vertueux du dispositif sur la durée ».
Avec AFP.