Emmanuel Macron s’était également exprimé lors du 1er référendum du 4 nombre 2018 ©Capture
Le Président de la République va s’exprimer à l’issue du deuxième référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie, ce dimanche 4 octobre, a annoncé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
« Quel que soit le résultat, évidemment, la mobilisation du gouvernement sera totale pour construire l’avenir de ce territoire », a-t-il poursuivi, lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Selon Gabriel Attal, cette seconde consultation, issue de l’Accord de Nouméa, « aura vocation à être suivi d’un troisième référendum ».
Ce sera le cas si le « non » à l’indépendance remporte une seconde fois le scrutin de dimanche, et si dans les six mois qui suivent, 18 élus du Congrès calédonien (sur 54) le demande, comme le stipule l’Accord de Nouméa. Si le « oui » l’emporte, l’État et la Nouvelle-Calédonie devront achever le processus de décolonisation entamé il y a 20 ans par, entre autres, le transfert des compétences régaliennes.
Au lendemain du premier référendum d’autodétermination (4 novembre 2018), lors duquel le « non » avait remporté 56% des suffrages, Emmanuel Macron s’était déjà exprimé, saluant « le processus en faveur de la paix qui porte la Nouvelle-Calédonie depuis 30 ans » comme « vainqueur » du scrutin. « Je veux dire la fierté pour le chef de l’État que la majorité des Calédoniens ait choisi la France », avait-il également déclaré.
En 2018, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, qui avait été salué pour son implication dans le processus calédonien, s’était rendu dès le 5 novembre à Nouméa afin d’échanger avec les partenaires de l’Accord de Nouméa. Son successeur, Jean Castex, s’est, pour l’heure, montré plus discret à ce sujet.