© Préfecture de la Martinique
Ce mercredi 9 septembre, le Préfet de la Martinique Stanislas Cazelles installe pour la première fois le comité de suivi du plan de relance lancé par le Gouvernement. Stanislas Cazelles a répondu à Outremers 360 sur les objectifs de ce comité de suivi régional.
Outremers 360: Le Premier Ministre Jean Castex a présenté le Plan de Relance le 3 Septembre. L’Outre-mer bénéficiera d’une enveloppe d’1,5 milliards d’euros. Au niveau local, vous serez chargé de réunir un comité de suivi pour assurer la mise en de ce plan de relance. Quels sont les acteurs présents pour ce comité de suivi ?
Stanislas Cazelles : Les acteurs sont toutes les forces vives économiques, politiques et administratives du territoire. Il y a aura les collectivités locales avec la Collectivité territoriale de Martinique, les trois Etablissements publics de coopération intercommunale, l’Association des Maires. Il y aura les représentants du monde des entreprises, les chambres consulaires et puis les grands services publics qui sont aussi mobilisés pour que la relance soit une réussite.
Je participe au Lancement du comité de suivi territorial France Relance par @Prefet972 en présence @marinettetorpi1 @CTM_Martinique , @CConconne @MauriceANTISTE JP Nilor @Laguerre_D ,présidents chambres consulaires & organisations professionnelles pic.twitter.com/I2ZoS65EhO
— Philippe Jock (@PhilippeJock) September 9, 2020
#PointPresse La CE Marinette Torpille s’exprime sur le Plan de Refondation : l’Etat a versé 1,5 milliards d’euros à l’Outre-Mer pour relancer l’activité. Ce Plan de Refondation vient notamment, participer au meilleur accompagnement des entreprises. pic.twitter.com/bkZvtsDXgi
— CTM (@CTM_Martinique) September 9, 2020
Quels sont les dossiers ou priorités qui pourront être discutés lors du comité du suivi?
Il apparaît que les priorités qui pourraient être les nôtres, ce sont à la fois la cohésion sociale, l’insertion afin d’éviter le décrochage de certaines populations qui sont les plus fragiles face à la crise économique. C’est aussi profiter de la relance pour se renforcer les infrastructures : on pense à l’eau, à la mobilité. Nous pensons aussi au tourisme mais aussi sur d’autres sujets qui sont importants comme la question de l’école.
Dans ce plan de relance, quel est le montant qui sera alloué pour la Martinique ?
Le plan de relance n’est pas organisé avec des enveloppes territoriales. Il organise des appels à projets dans lesquels la Martinique pourra candidater. Lors de ce comité de suivi, il s’agit de discuter de la stratégie du territoire pour aller chercher le maximum de crédits dans le cadre du plan de relance.
Comment s’assurer que les fonds alloués au plan de relance territorial seront pleinement consommés et participeront à la relance du territoire ?
Je crois qu’il y a trois facteurs de réussite. Le premier facteur c’est d’abord l’unité, il faut que tout le monde travaille dans le même sens. C’est pourquoi le comité de suivi que j’installe est le plus large possible. La deuxième, c’est la rapidité avec la capacité à aller chercher vite des projets, les financements. Autrement dit, il s’agit d’avoir des capacités d’ingénierie, des capacités de travail qui sont importants. Le troisième facteur de réussite, c’est la qualité de la gestion publique. Les finances sont souvent dans le rouge pour un certain nombre de collectivités. Cela veut dire qu’il faut qu’on soit en capacité d’avoir une bonne gestion des collectivités pour faire face à cet investissement supplémentaire. C’est cela qui sera aussi regardé dans les appels à projets, la capacité des collectivités, en particulier les communes à porter des projets.
A quelle fréquence se réunira ce comité de suivi?
Le comité de suivi se réunira selon deux formats : un format restreint et un format plénier. Le format plénier se réunit ce mercredi pour l’installation et a vocation à se réunir une fois par mois. Le format restreint se réunira plus fréquemment et nous discuterons avec l’ensemble des forces vives et parties prenantes lors de l’installation de ce comité suivi.