Invités pour débattre sur les enjeux de la décolonisation et les statuts politiques potentiels, les représentants des partis UNI-Palika et UC-FLNKS n’étaient pas présents lors de la deuxième journée du colloque, ce samedi 18 novembre.
C’est une absence qui a créé un malaise tant au niveau de l’organisateur, l’Université de la Nouvelle-Calédonie que du public. Lors de cette journée, les intervenants devaient s’exprimer sur les différentes pistes pour construire l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Les groupes politiques locaux étaient notamment appelés à exposer leur vision de l’après-référendum.
Philippe Gomès (Calédonie Ensemble), interrogé par la presse, s’est dit « atterré que les indépendantistes qui devaient intervenir, aient posé un lapin ». Sonia Backès, présidente du parti Les Républicains Calédoniens a déclaré regretter l’absence des indépendantistes « car il y avait des vraies questions pour eux aussi ».
Cette attitude de la part des indépendantistes est d’autant plus étonnante que de mémoire d’observateurs, les partis indépendantistes n’ont jamais manqué une occasion de prendre la parole pour expliciter leurs volontés. Au delà de cette non-présence à ce colloque internationale, se tisse en toile de fond la menace d’un boycott du référendum de la part des partis indépendantistes. Une nouvelle source d’inquiétude alors que la consultation sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie se tient dans moins d’un an.