©Twitter / Sébastien Lecornu
Peu avant son décollage pour l’île Maurice, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu s’est exprimé depuis la préfecture de La Réunion sur la situation du Wakashio. « Sur les plages réunionnaises, on redoute l’arrivée de boulettes » d’hydrocarbure, a-t-il indiqué.
Arrivé ce matin à La Réunion, Sébastien Lecornu a assisté à une réunion de la cellule de crise installée à la préfecture de La Réunion, en lien avec l’échouage du Wakashio sur un récif du sud-est de l’île Maurice, où le ministre se rend actuellement. Il sera de retour à Saint-Denis en fin d’après-midi pour un point presse à 18h (heure locale). Le ministre des Outre-mer a notamment été missionné par le président de la République pour se rendre à Maurice où il s’entretiendra avec le Premier ministre Pravind Jugnauth.
Il avait urgence à agir : la France a été le premier pays à soutenir Maurice avec matériel de pompage et barrages flottants. Nous restons vigilants quant au devenir de l’épave et à l’impact sur nos côtes. Une arrivée de boulettes à la Réunion ne peut pas être exclue à ce stade.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) August 16, 2020
« La France a été le premier pays à soutenir Maurice avec matériel de pompage et barrages flottants », a rappelé le ministre des Outre-mer. « Nous restons vigilants quant au devenir de l’épave et à l’impact sur nos côtes. Une arrivée de boulettes à La Réunion ne peut pas être exclue à ce stade », a-t-il poursuivi.
#ÎleMaurice : Comme prévu, le #Wakashio s’est brisé en deux, ce samedi, et les remorqueurs sont déjà au travail. Des barrières flottantes ont été placées autour du navire et le bateau anti-pollution est également présent par précaution ?Mobilisation Nationale Wakashio pic.twitter.com/ktgfVMmnPO
— Outremers360 (@outremers360) August 15, 2020
Pour rappel, le navire, qui s’était échoué le 25 juillet dernier, a provoqué une marée noire sur les côtes mauriciennes. Transortant 3 800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel, entre 800 et 1000 tonnes de fioul se sont échappés de son flan éventré et ont souillé les côtes, les espaces protégés avec des forêts de mangrove et des espèces menacées. Ce samedi, le navire s’est finalement brisé en deux alors que l’essentiel des hydrocarbures à bord a été pompé.
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