© Jean-Claude Pioche Facebook
Une réunion pour élaborer les premières solutions pour désensabler le port de la Désirade a eu lieu le 8 janvier à Basse-Terre en Guadeloupe.
La colère des marins-pêcheurs et des habitants de l’île de la Désirade a été entendue lors d’une réunion entre le maire de la Désirade et les différents partenaires (Etat représenté par le sous-préfet, la Région Guadeloupe , le Département, CARL, SMT et l’armateur de l’île L’ARCHIPEL). Jean-Claude Pioche affirme avoir obtenu comme engagement que « sous 48 heures le Conseil départemental fasse remonter le dossier et la demande de dérogation à Mr le préfet pour assurer le dragage du port de La Désirade». Les premières opérations de désensablement pourraient débuter sous trois semaines.
Lors de cette réunion, le Conseil départemental de la Guadeloupe a indiqué être mobilisé depuis des mois sur ce dossier. « J’ai personnellement indiqué à M. le Maire Jean-Claude PIOCHE que nous allions, de nouveau, pouvoir intervenir dans quelques semaines, dès lors que le marché public prévu à cet effet, en cours de préparation, serait attribué et notifié à l’entreprise retenue. je réaffirme que je suis prête à envisager une intervention plus rapide, mais pour cela faut-il encore que les services de l’Etat nous permettent de déroger aux règles relatives au clapage en mer, étant donné que la période qui va de janvier à juin est sanctuarisée pour cause de reproduction des mammifères marins» a indiqué Josette Borel-Lincertin.
Des requisitions de bateaux à l’étude
Jean-Claude Pioche a par ailleurs ajouté que des propositions de bateaux disponibles seront recherchées et étudiées sous 48 heures». Pour la desserte de l’île est interrompue depuis samedi, en raison de la casse moteur de l’unique navette opérant les liaisons entre la Désirade et la Guadeloupe. Le maire de la Désirade n’écarte pas l’idée de « réquisitionner des bateaux afin de rétablir la continuité territorial. « Pour moi et pour toute mon équipe municipale cela constitue une urgence , afin de refaire partir le commerce et l’économie de l’île», a ajouté Jean-Claude Pioche.