©Twitter / Annick Girardin
Un accord de coopération entre la France et le Suriname a été signé lundi à la frontière avec la Guyane, notamment en matière de santé et pour la construction d’un nouveau bac international sur le fleuve Maroni, a-t-on appris auprès du ministère des Outre-mer.
La Guyane et le Suriname partagent 520 km de frontière commune le long du fleuve. « Une coopération régionale avec les États voisins de la Guyane est une condition indispensable à la sécurité et au développement du territoire », a tweeté la ministre des Outre-mer Annick Girardin, mardi. La ministre s’est rendue lundi après-midi à Albina, ville frontalière surinamienne, et a signé, avec la Ministre des Affaires Étrangères du Suriname Ydlik Pollack-Beighle, un accord cadre de l’amitié et une convention pour la construction du futur bac international de Saint-Laurent-du-Maroni.
À Albina, au Suriname, pour la signature d’un accord carde de Coopération. Une coopération régionale avec les États voisins de la #Guyane est une condition indispensable à la sécurité et au développement du territoire. pic.twitter.com/JyeF3sgRJ7
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 4 septembre 2018
« On ne peut penser notre avenir qu’en commun », a insisté la ministre en visite en Guyane depuis samedi avec la garde des Sceaux et ministre de la Justice, Nicole Belloubet. Ydlik Pollack-Beighle a salué la signature de cet « accord historique » qui a vocation à pérenniser « une relation bilatérale avec la France vieille de plusieurs siècles ». Les délégations ont aussi installé la première commission franco-surinamienne en charge du futur hôpital d’Albina financé « à hauteur de 15 millions d’euros » par l’Association française de développement (AFD) et dont l’ouverture est prévue en « novembre 2018″, selon l’ambassadeur délégué à la coopération régionale, Jean-Bernard Nilam Ribal.
Une convention a également ratifié l’accord de coopération entre les deux pays pour la construction du nouveau bac international qui assure la liaison entre Saint-Laurent-du-Maroni et Albina. « Nous avons dix-huit mois pour réaliser ce bac qui pourra accueillir jusqu’à 18 voitures et 6 camions », a déclaré le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre. En novembre 2017, un accord de coopération avait déjà été signé à Paris entre les deux pays, fixant les limites de compétences maritimes dans l’estuaire du fleuve Maroni, pour lutter contre les trafics et la pêche illégale. Dans la même journée, la ministre des Outre-mer a assisté à une réunion du comité de suivi du Plan d’urgence pour la Guyane, « dont 90% des mesures ont d’ores et déjà été réalisées » a-t-elle assuré.
Au comité local de suivi du Plan d’Urgence pour la #Guyane, dont 90% des mesures ont d’ores et déjà été réalisées.
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— Annick Girardin (@AnnickGirardin) 4 septembre 2018
Avec AFP.