(© La Croix)
Vivement attendu, le Pacte d’Avenir ne sera pas signé dans l’immédiat. Selon le Président de la collectivité territoriale de Guyane, de nouvelles garanties doivent être apportées.
« Je ne peux pas pour l’instant signer si je n’ai pas les quatre lycées, les trois collèges, la 2X2 voie, le pont de Cayenne et la continuité territoriale qui, pour moi, sont des points essentiels » confie Rodolphe Alexandre, le président de la Collectivité de Guyane à Guyane 1ère. Le Pacte de Guyane est un document-cadre qui fixe les grands chantiers pour le développement du département dans les 20 prochaines années, financé en partie par l’Etat. C’est également un des engagements pris par le Président de la République François Hollande lors de son déplacement en Guyane en 2013. Le président de la CTG réclame des garanties supplémentaires de la part du gouvernement « en raison de son retard en matière d’équipements et de retard structurel ». « Nous sommes encore dans l’attente de ce geste sublime qu’il nous a promis. J’attends aujourd’hui de Paris, de Matignon, de Bercy, la réponse », souligne Rodolphe Alexandre. Il a d’ailleurs adressé dans ce contexte une seconde lettre au Président de la République sur ces garanties.
Des avancées sont toutefois à noter : l’enveloppe concernant le RSA( Revenu de solidarité active) a été rallongée passant ainsi de 3 à 19 millions. Alors que la campagne présidentielle s’ouvre, le dossier du Pacte d’Avenir ne semble pas pour l’heure d’être scellé.