En Polynésie, un maire mis en minorité sur fond d’ « harcèlement sexuel et moral »

En Polynésie, un maire mis en minorité sur fond d’ « harcèlement sexuel et moral »

Philipp Schyle, maire de Arue ©Radio 1 Tahiti

Les faits remontent en juillet dernier. La mairie de Arue, commune située au nord-ouest de Tahiti en Polynésie française, a été condamné pour ne pas avoir su protéger sa DRH du « harcèlement sexuel et moral » du 1eradjoint, rapporte Radio 1 Tahiti

Jeudi dernier, le maire de la commune de Arue, Philip Schyle, a été mis en minorité par son conseil municipal sur l’épineuse question du retrait des fonctions de son premier adjoint, Jacques Deane. Ce retrait de fonctions a été enjoint à la décision de justice contre la mairie, et « comme l’impose le code général des collectivités territoriales (CGCT) après une telle décision, le conseil municipal était tenu de voter pour ou contre le retrait des fonctions du premier adjoint de la commune », explique Radio 1 Tahiti. 13 Conseillers municipaux ont voté contre le retrait des fonctions du 1eradjoint, et 11 pour. Un revers pour le maire Philip Schyle, en fonction depuis 2002, élu et réélu en 2008 et 2014, qui se voit ainsi lâché par sa majorité. Toujours selon Radio 1 Tahiti, l’entourage de Jacques Deane ne cachait plus les velléités du 1eradjoint de se lancer dans la course aux municipales de 2020 contre Philip Schyle.