Elections Présidentielles Haïti : Après le 7 février, le président de la Cour de Cassation pourrait assurer l’intérim

Elections Présidentielles Haïti : Après le 7 février, le président de la Cour de Cassation pourrait assurer l’intérim

Dans un communiqué, le groupe des huit candidats à la Présidence ont soumis l’idée de soumettre la nomination du Président de la Cour de Cassation pour assurer l’intérim après la fin du mandat de Michel Martely prévu le 7 février prochain.

Après les violentes manifestations qui ont émaillé ces derniers jours pour protester contre la tenue du second tour des élections présidentielles, Haïti a retrouvé un calme relatif. L’heure est désormais à sa sortie de crise. Sur ce point, le groupe des huit candidats, dit G8, demande la mise en place d’un gouvernement de transition dans un communiqué de presse. Ils soumettent comme proposition de sortie de crise, l’investiture du président de la Cour de Cassation en tant que président intérimaire pour assurer la fonction de Michel Martelly qui doit quitter le pouvoir le 7 février. Ce gouvernement de transition, composé d’un nombre maximum de 15 ministres en intérim, sera chargé notamment e mettre en place une commission d’enquête indépendante composée de cinq membres désignés par des secteurs crédibles, faire fonctionner les collectivités territoriales et l’Etat central, faire respecter les engagements internationaux d’Haïti, combattre la corruption sous toutes ses formes et de compléter le processus électoral conformément aux recommandations de la commission d’enquête électorale.

Du côté de la communauté internationale, l’option d’un gouvernement de transition est également évoquée mais pas de façon durable. A l’instar de Kenneth Merten Coordonnateur spécial pour Haïti des États-Unis, il faut organiser rapidement de nouvelles élections. »De manière réaliste, nous pouvons être à la recherche d’un certain genre de solution temporaire jusqu’à ce qu’il y est un transfert à un nouveau Président élu. Notre crainte, est que nous entrions dans une situation qui est ouverte sans fin », a-t-il précisé. Le gouvernement haïtien, lui est davantage précis sur l’avenir du processus électoral. Lors d’une interview du Premier ministre Paul Evans sur la chaîne de vénézuélienne Telesur, ce dernier a déclaré : « nous sommes dans une situation de discussions, de négociations, il y a plusieurs scénarios. Finalement, nous allons organiser le second tour après le départ du Président Martelly, après le 7 février « .  Se dirige-t-on réellement vers une sortie de crise.