Crise des Sargasses : Le Parti Socialiste demande de « classer ce phénomène au rang des risques majeurs »

Crise des Sargasses : Le Parti Socialiste demande de « classer ce phénomène au rang des risques majeurs »

Dans un communiqué de ce mercredi 16 mai, le Parti Socialiste réagi à la crise « environnementale et sanitaire » des sargasses qui touche actuellement la Martinique et la Guadeloupe. « Face à l’ampleur du phénomène et à la gravité de ses conséquences sanitaires, environnementales et économiques, le Parti socialiste exprime sa pleine solidarité avec les populations et les élus locaux qui en sont victimes ».

Pour le Parti Socialiste, « les mesures tardivement proposées par le Gouvernement » sont « cruellement insuffisantes ». « Par cette attitude dilatoire, le Gouvernement confirme le désengagement de l’État en faveur des Outre-mer entrepris depuis un an et fait preuve d’une dangereuse désinvolture face à une pollution qui embolise nos territoires et menace la santé de nos compatriotes », estime le Parti. « Au vu du risque sanitaire que ce phénomène fait peser sur nos compatriotes, de ses conséquences néfastes sur l’attractivité de ces régions et naturellement du coût substantiel que le ramassage des algues représente pour les finances locales, le Parti socialiste soutient les demandes exprimées par ses parlementaires de Guadeloupe afin que l’État assume toutes ses compétences et apporte une réponse logistique et financière pérenne à la mesure de la crise ».

Pour lutter contre ce phénomène, le Parti socialiste propose plusieurs mesures au gouvernement : classer ce phénomène recrudescent dans la Caraïbe au rang des risques majeurs ; prendre intégralement en charge le coût du ramassage des algues échouées sur les côtes ; prévenir l’échouage des bancs qui dérivent depuis l’Amérique du sud par des filets de blocage au large des côtes ; instituer un fonds spécifique consacré à l’indemnisation des particuliers, des collectivités et des professionnels (hôteliers, restaurateurs et pêcheurs) lourdement pénalisés dans leur activité ; et enfin, engager une action de coordination internationale de prévention et de maîtrise de ces bancs de sargasses.