Budget Outre-mer 2018: Un budget en faveur du développement territorial et de la jeunesse

Budget Outre-mer 2018: Un budget en faveur du développement territorial et de la jeunesse

©Ministère de l’Outre-mer

La Ministre des Outre-mer Annick Girardin a présenté devant la presse le budget de la mission Outre-mer pour 2018. Le montant total des crédits de paiement s’élèvera à 2,020 milliards d’euros, soit une hausse de 4% par rapport à 2017.

Le budget Outre-mer sera essentiellement consacrée cette année au développement des territoires et au soutien à la jeunesse. Sur le premier axe, une enveloppe de 152 millions d’euros (plus de 12% de croissance) sera dévolu aux contrats de développement. Annick Girardin précise même que ces contrats de développement englobent l’implantation de routes, de quais, de réseaux d’eau potable ou d’eaux usées, de filières de gestion des ressources, d’aménagements urbains». A cela s’ajoute le fonds exceptionnel d’investissement qui se maintient à 40 millions d’euros. Enfin, l’effort en matière de construction scolaire est également « significatif ». Au total 85 millions d’euros ( dont 65 millions pour la Guyane) seront prévus pour cette année.

Sur l’axe du soutien à la jeunesse, le Ministère de l’Outre-mer conforte le plan SMA 6000 en engageant 127 emplois jusqu’en 2022 pour mieux accueillir les stagiaires et l’efficacité de leur formation.

Cependant, le poste le plus important (plus de 50% des crédits) reste celui des allègements de cotisations et de contributions sociales patronales et d’une aide au fret spécifique, fixé à hauteur de 1,08 milliard d’euros. La dotation globale d’autonomie, accordée chaque année à la Polynésie française, pour compenser la chute de l’activité économique après les 193 essais nucléaires réalisés sur les atolls de Moruroa et Fangataufa entre 1966 et 1996 se maintiendra à 90 millions d’euros.

En revanche, le logement social connaît une légère baisse. Les crédits s’établiront à 228 millions d’euros contre 232 en 2017, soit « une légère diminution qui vient du fait qu’un certain nombre de dispositifs notamment en faveur de la rénovation des logements seraient pris en compte l’année prochaine par des dispositifs de droit commun », comme l’Agence nationale pour l’habitat (Anah), a précisé le cabinet. Malgré un contexte de restriction budgétaire, ce budget devrait s’inscrire en progression jusqu’en 2022 pour atteindre 2,127 milliards d’euros.