Le Brexit aura des conséquences pour la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, collectivités d’outre-mer et Pays associées à l’Union européenne. Ces conséquences concernent notamment les relations internationales de l’Etat et les droits de douane.
Avec la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, les Britanniques qui souhaitent se rendre en Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie française devront obtenir un visa de séjour, qu’importe la durée de celui-ci. En effet, l’espace Schengen permet aux ressortissants de pays membres de l’Union européenne de se rendre dans n’importe quel pays européen sans visa, si le séjour ne dépasse pas la durée de trois mois. En sortant de l’Union, le Royaume-Uni renonce donc à cet espace, auquel font partie la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française. Néanmoins, il est fort probable que les Britanniques disposent de facilités, à l’instar d’autres Pays européens non-membres de l’espace Schengen. Pour les produits importés du Royaume-Uni, ceux seront désormais soumis aux droits de douane. Les deux collectivités du Pacifique devront s’attendre à une hausse du prix des produits importés du Royaume-Uni. Enfin, les étudiants sont les autres « victimes » collatérales du Brexit: les facilités d’échanges ou d’études en Angleterre ainsi que le programme Erasmus seront directement affectés par la sortie des Britanniques de l’Union européenne.
A noter qu’une pétition en ligne circule en ce moment même au Royaume-Uni. Recueillant à ce jour plus d’un million de signatures, celle-ci demande la tenue d’un second référendum.