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Jusqu’au 15 juin prochain, une mission du Groupe d’Intervention Macrosismique (GIM) est actuellement sur l’île pour « estimer les niveaux des dommages induits par cet essaim sismique selon la vulnérabilité des bâtiments et à la date de l’analyse de terrain ».
Alors que Mayotte a enregistré de nouvelles secousses sismiques le 10 et 11 juin de magnitude de 4,2 et de 4,3, le Bureau Central Sismologique Français (BCSF) et le Réseau National de Surveillance Sismique (RENASS) engagent une mission du Groupe d’Intervention Macrosismique (GIM) tout au long de cette semain. Composé de quatre experts, « le BCSF-RENASS est l’organisme de référence pour l’information sismologique nécessaire à la constitution des dossiers de catastrophe naturelle par la préfecture », indique un communiqué de la Préfecture.
Plusieurs centaines de séismes ont touché le département de Mayotte depuis un mois, poussant les autorités à fermer temporairement certaines écoles et classes « à titre préventif ». Les épicentres restent localisés dans la zone de l’essaim sismique situé entre 50 et 60 km à l’est de Mamoudzou. « À Mayotte, l’essaim est exceptionnel par sa durée – nous sommes au 28e jour de crise –, par son rythme soutenu et par sa magnitude : 5,8 enregistré le 15 mai », relève Didier Bertil, ingénieur sismologue BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) au Journal La Croix.
Activité sismique à #Mayotte : essaim de #séismes toujours en cours dans la continuité de l’accalmie observée ces dernières 48 heures.
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