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Après le lagon calédonien, les pitons, cirques et remparts de La Réunion, d’autres sites naturels et culturels ultramarins préparent une inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité. Parmi eux, le lagon de Mayotte pour lequel s’est tenue une réunion, ce vendredi.
Le projet a été initié et piloté par le département bénéficie de nombreux soutiens de poids : le député européen Younouss Omarjee et par le gouvernement central, entre autre. Manuel Valls avait même affiché publiquement son soutien à l’inscription du lagon de Mayotte au Patrimoine mondial de l’Humanité lors de sa visite officielle en juin dernier. Ce vendredi, une journée d’échange a été organisée à l’initiative du Conseil départemental. Le préfet de Mayotte, Seymour Morsy, était également présent. Cette journée a été ouverte devant le conseil scientifique en charge du pilotage du projet et fut l’occasion pour le comité français de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) de présenter son étude sur les valeurs naturelles répondant aux critères de l’UNESCO. Selon L’Info, la candidature finalisée devrait être déposée au ministère de l’Ecologie avant la fin de l’année.
Globalement dans les Outre-mer, peu de sites sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Humanité. Seuls les lagons de la Nouvelle-Calédonie et les Pitons, cirques et remparts de La Réunion y apparaissent en tant que sites naturels. Devraient les rejoindre l’archipel des îles Marquises, dont la candidature a bien avancé ces dernières années, et dans le volet culturel, l’inscription du Marae Taputapuatea qui bénéficie de l’appui du Président de la République. Dans le bassin atlantique, la Martinique prépare aussi l’inscription de ses aires volcaniques et forestiers. Gageons que ces candidatures suscitent d’autres volontés d’inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité, tant les Outre-mer disposent de sites naturels et culturels méritants une reconnaissance mondiale.