Biodiversité : Ségolène Royal au chevet de la biodiversité  aux Antilles

Biodiversité : Ségolène Royal au chevet de la biodiversité aux Antilles

Trois ans après son dernier déplacement aux Antilles, la Ministre de l’Environnement revient en Guadeloupe et en Martinique avec un programme centré sur la protection des coraux, de la mangrove et des cétacés.

En amont de son déplacement pour le Sommet de Carthagène en Guyane, Ségolène Royal est actuellement aux Antilles jusqu’au mercredi 15 mars, avec une valise pleine d’annonces sur la transition énergétique et la préservation de la biodiversité.  En Guadeloupe, la Ministre de l’environnement annoncera la signature d’un protocole sur la collaboration scientifique avec le Mexique concernant la réintroduction du lamantin dans la Caraïbe et la généralisation des ruches dans les écoles avec le projet « Abeilles, sentinelles de l’environnement ». Sur le plan énergétique. Ségolène Royal entend mettre en place les tarifs d’achat spécifiques aux zones non- interconnectées pour le photovoltaïque, mais également un centre d’excellence pour la géothermie dans les Caraïbes en Guadeloupe.

En Martinique, c’est la préservation des mangroves qui constituera l’essentiel de la visite de la ministre avec comme point d’orgue l’inauguration de la Maison de la Mangrove et la signature de l’arrêté d’affectation de plus de 600 hectares de mangroves dans le cadre de la mise en œuvre du plan mangrove prévu par la loi biodiversité. Elle clôturera sa visite avec la signature de l’arrêté préfectoral sur la protection des cétacés à Fort-de-France.

Toujours dans la dynamique du sommet de Carthagène, Ségolène Royal a signé le 10 mars dernier le premier arrêté ministériel  qui instaure la protection de 16 espèces de coraux en Guadeloupe, Martinique et à Saint-Martin. Un dispositif important et nécessaire lorsqu’on sait que ces animaux marins représentent une manne économique non négligeable: 1,3 milliard d’euros.
Un écosystème aujourd’hui menacé. 20 % des récifs coralliens mondiaux ont été irrémédiablement détruits ou présentent peu de chances de récupération, 25 % sont dans un état critique et 25 % sont menacés.