Tourisme : À Mayotte, le département mise sur 1 000 chambres supplémentaires d’ici 10 ans

Tourisme : À Mayotte, le département mise sur 1 000 chambres supplémentaires d’ici 10 ans

©Facebook / Tourisme Mayotte

Le Conseil départemental a voté son schéma régional du tourisme et parmi les points importants de ce document, la construction de 1 000 chambres d’hôtels supplémentaires d’ici 10 ans, rapporte le Journal de Mayotte. 

L’île de l’Océan Indien a tout pour plaire aux touristes mais pour l’heure, le tourisme à Mayotte se concentre surtout sur la clientèle locale et affinitaire à 69%, voire professionnelle et ne représente que 2% à 4% de son PIB. Pour développer ce secteur, le Conseil départemental veut donc miser sur son lagon, le deuxième plus grand au monde, source d’activités touristiques à développer. Parmi les points importants de ce schéma, la construction de 1 000 chambres d’hôtels supplémentaires sur l’île, dont la moitié au standard trois étoiles.

Côté clientèle, le Département semble vouloir se reposer sur ses acquis en misant la clientèle déjà présente sur l’île : locale, affinitaire et professionnelle. Pour le quotidien mahorais, ce schéma répond surtout à une opportunité régionale : « le gaz du Mozambique ». « En visant « 50% de touristes d’agrément et d’affaires », le conseil départemental pense bien à ces industriels pétroliers qui transiteront forcément, tôt ou tard » par Mayotte, explique le Journal. « L’objectif est de créer des offres de qualité pour répondre aux besoins liés au projet gazier » confirme Ben Issa Ousseni, Vice-président du Département en charge du développement économique et du tourisme.

Reste plusieurs freins à lever, comme l’obtention d’un visa et autres « lourdeurs administratives », difficiles pour un entrepreneur malgache ou comorien, ou encore, l’offre aérienne et le climat d’insécurité. On souligne également un besoin de cohérence avec les intercommunalités qui ont gère aussi le tourisme et la place du comité de tourisme dans ce schéma. En d’autres termes, structurer la gouvernance du secteur sur l’île.