Téléphonie Mobile : L’Arcep valide l’arrivée de Free Mobile sur le très haut-mobile (4G) aux Antilles-Guyane

Téléphonie Mobile : L’Arcep valide l’arrivée de Free Mobile sur le très haut-mobile (4G) aux Antilles-Guyane

A partir du 1er décembre 2016, quatre nouveaux opérateurs font leur entrée sur le marché de la téléphonie mobile en Outre-mer. Parmi eux, Free  mobile s’installera en Guadeloupe, Martinique et Guyane.

Les candidats à l’attribution de ces nouvelles fréquences 4G en Outre-mer viennent d’être dévoilés par l’Autorité de Régulation des Communications Electronique et des Postes (ARCEP) . L’autorité a donc retenu l’offre de Free Mobile pour les Antilles-Guyane et le groupe Océinde avec la marque ZEOP Mobile, à la Réunion. «La question de la vie chère était un des aspects pris en compte. Il y a volonté de dynamiser le marché et apporter des prix proches de ce qui se pratique en métropole», a expliqué à l’AFP le président de l’Arcep, Sébastien Soriano. Autre critère retenu par l’ARCEP,  l’objectif d’une couverture mobile totale dans dix ans.

Le lancement du très haut-mobile a été souligné par le gouvernement. La Ministre des Outre-mer Ericka Bareigts précise dans un communiqué, que « le très haut débit mobile répond à une attente forte et légitime des territoires d’Outre-mer pour renforcer leur attractivité. L’arrivée de nouveaux opérateurs rendra ces services essentiels plus abordables pour les Ultramarins. L’entrée d’opérateurs locaux constitue aussi une reconnaissance de la qualité de leur offre. Nous serons vigilants à ce que ceux-ci puissent déployer leurs réseaux dans de bonnes conditions ».

La Secrétaire d’état chargée du Numérique Axelle Lemaire a souligne qu’ « avec ces nouvelles fréquences, nous achevons de donner les moyens à l’ensemble de la population de notre pays d’accéder au très haut débit mobile. En ayant mis d’accent sur l’aménagement du territoire et le caractère abordable des offres, nous nous assurons aussi que ce développement profite au plus grand nombre » .

L’arrivée d’un nouvel opérateur sur les marchés ultra-marins intervient moins de six mois après la fin des frais d’itinérance entre l’outre-mer et l’Hexagone, depuis le 1er mai dernier, conformément à une disposition votée par le Parlement en octobre 2015. En avril dernier, L’Insee avait estimé que la téléphonie mobile en outre-mer était plus chère de 60% environ aux Antilles-Guyanne, 20% à la Réunion et 26% à Mayotte.