Parmi les projets qui devraient voir le jour: une base d’expérimentation pour le projet aquacole de Hao, un lieu de stockage pour les bénitiers avant exportation mais aussi de l’aquaculture, de la pisciculture et des activités touristiques (restauration, artisanat ou commerce). On parle également de l’implantation d’un pôle de recherche marine en collaboration avec le Pôle Mer dans l’Hexagone. La première partie des travaux débutera avant la fin 2016 et concernera la construction de lotissements d’écloseries de rori (holothurie), bénitiers ou encore, crevettes. La deuxième phase des travaux débutera l’an prochain avec la création de bassins à crevettes. Laissé quasiment à l’abandon, le port de Faratea était en premier lieu sensé devenir un « hub » de la pêche hauturière du Pacifique sud, sans succès. L’exploitation de ce site répond aussi au désengorgement de la grande agglomération de Papeete qui concentre à elle seule toute l’économie polynésienne et ainsi, dynamiser la Presqu’île de Tahiti.
Polynésie française: Une zone bio-marine en projet
Samedi matin, les ministres polynésiens de l’Equipement et de l’Economie bleue ont validé le projet de zone bio-marine sur les 23 hectares du port de Faratea, à Tahiti, laissé quasi à l’abandon depuis des années.
Situé sur l’isthme de Taravao, qui relie la grande île de Tahiti à la petite, le port de Faratea attendait depuis de nombreuses années son destin. C’est chose faite ce week-end. Teva Rohfritsch ministre polynésien de l’Economie bleue, et Albert Solia ministre de l’Equipement, ont réuni le Conseil municipal de Taiarapu Est, les professionnels locaux de l’aquaculture, investisseurs et porteurs de projets afin de confirmer la nouvelle vocation du site portuaire qui sera celle d’une zone bio-marine. Le projet devrait aboutir dès l’an prochain et les premiers coups de pelle vont être donnés dans les semaines qui viennent. « Grâce à TNAD (Tahiti Nui Aménagement et Développement) on est quasiment prêt à lancer les travaux mais je souhaitais revalider ces projets avec les professionnels, pour ne pas avoir comme ces hangars qui sont restés vides des années sur le site de Faratea« , a indiqué Teva Rohfritsch, précisant: « Nous sommes tous tombés d’accord pour confirmer la vocation bio marine de se site et ne pas y intégrer de la réparation navale, ne pas mélanger de l’industrie polluante et une activité qui a besoin d’une nature intacte« .