© Twitter OMS Madagascar
Le réseau de Surveillance épidémiologique et de gestion des alertes (SEGA) de la Commission de l’océan Indien (COI) a annoncé son intégration au sein du dispositif mis en place par le réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN).
Depuis plusieurs semaines, la Grande Île fait face à une épidémie de peste virulente dans les grandes villes mais aussi dans les zones rurales.Depuis le mois d’aout, le bilan fait état de 48 morts et d’environ 300 personnes infectées selon le dernier bilan fourni par le gouvernement. La Commission de l’Océan Indien a décidé de s’investir dans la lutte contre la prolifération de la peste pulmonaire à Madagascar. Elle entend participer au « renforcement de la surveillance épidémiologique ». Elle prévoit la mise à disposition de deux épidémiologistes de son Unité de veille sanitaire pour une durée de six semaines, l’envoi de 200 équipements de protection individuelle, de soutenir financièrement les activités d’investigation et de recherche de contacts, d’identifier les foyers afin d’interrompre la transmission interhumaine.
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— WHO (@WHO) 7 octobre 2017
La Commission de l’Océan Indien compte agir en dehors de l’île touchée afin de prévenir les risques de contagion dans la zone. Des kits de diagnostic rapide en cas de suspicion de peste chez un voyageur de retour de la Grande Ile seront fournis aux Etats-membres voisins (Comores, Maurice et Seychelles). Elle met à disposition du ministère de la Santé des Comores 50 équipements de protection individuelle et le partage quotidien de la situation de la peste et de protocoles de surveillance, de riposte et de prise en charge à travers le réseau SEGA de la COI.
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Les explications du Pr André SPIEGEL, Directeur de @pasteurMG https://t.co/bxCQh540FF via @institutpasteur— Institut Pasteur?? (@pasteurMG) 10 octobre 2017
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