©Présidence de la Polynésie
Ce samedi 25 janvier, le gouvernement de la Polynésie française a organisé une cérémonie d’atterrissage du câble Manatua, reliant Tahiti aux îles Samoa en passant par les Cook, en présence notamment du représentant de l’État Dominique Sorain.
Le câble sous-marin Manatua, reliant Samoa à Tahiti, comprenant également une branche vers Niue, Rarotonga et Aitutaki aux îles Cook, ainsi que Bora Bora, permettra de sécuriser le système international et domestique Honotua, précise la présidence de la Polynésie dans un communiqué. Le câble Honotua relie Tahiti à Hawaii, depuis la côte nord-est de la principale île de Polynésie. Le câble Manatua est issu d’un accord international conclu en 2017 en l’État, pour la Polynésie française, les îles Cook, Niue et les Samoa, concernant la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance du système de câble Manatua. La Nouvelle-Zélande est le point final de câble.
« Cet accord est un geste fort de coopération entre Polynésiens, dont je me réjouis, en souhaitant qu’il ouvre la voie à d’autres formes de collaborations économiques. C’est une nouvelle concrétisation du dialogue permanent qui existe entre les cousins du Pacifique. Ce câble vient bien sûr marquer notre forte volonté de développer le numérique dans notre Pays qui souffre de l’enclavement et de l’isolement géographique de certaines de nos îles. Cette révolution numérique doit servir toute la population de nos archipels qui a toujours exprimé sa volonté de ne pas rester au bord de cette autoroute », a déclaré le Président de la Polynésie Édouard Fritch lors de cette cérémonie.
En décembre 2018, la Polynésie a également achevé l’installation de la partie nord du câble Natitua, reliant Tahiti aux archipels des Tuamotu et des Marquises. « L’ambition est désormais de boucler la desserte de la Polynésie avec une liaison sur Tubuai et Rurutu pour l’archipel des Australes », ajoute le communiqué. Cette partie sud du câble Natitua a été annoncée comme un des projets de l’Office des Postes et Télécommunications en Polynésie. « Ces câbles se doivent d’être au service du quotidien des Polynésiens. Et si nous souhaitons couvrir le plus largement possible nos archipels c’est pour que les administrés n’aient plus à venir jusqu’à Tahiti pour faire un certain nombre de démarches administratives qui peuvent être effectuées à distance », a poursuivi Édouard Fritch, citant l’e-administration, l’e-santé et la télémédecine.
La Polynésie française souhaite enfin poursuivre un projet de troisième câble sous-marin à fibre optique avec le Chili.