Nickel – Nouvelle-Calédonie: Koniambo Nickel (KNS) va maintenir son plan de licenciement

Nickel – Nouvelle-Calédonie: Koniambo Nickel (KNS) va maintenir son plan de licenciement

©Antoine Leveau

Malgré l’annonce du maintien de la défiscalisation permettant à Glencore et KNS de ne pas rembourser les 200 millions d’euros engagés pour la centrale électrique de l’usine et celle du financement par Glencore de reconstruction du four n° 2, le plan de licenciement prévu à Koniambo Nickel sera maintenu.

Le 24 novembre à Paris, Paul Néaoutyine, Président de la province Nord de la Nouvelle-Calédonie, obtenait de la part de Bercy le maintien de défiscalisation permettant à Glencore et KNS de ne pas rembourser les 200 millions d’euros engagés pour la centrale électrique de l’usine. De quoi rassurer l’actionnaire majoritaire de KNS, Glencore, qui a annoncé ce vendredi, son « approbation financière » pour la reconstruction du Four 2 de l’usine, dont le montant s’élève à 58 millions de dollars. Glencore a annoncé que les travaux de reconstruction débuteraient en janvier 2017 pour une mise en service au premier trimestre 2018.

Le four 1 de Koniambo Nickel ©Les Nouvelles Calédoniennes

Le four 1 de Koniambo Nickel ©Les Nouvelles Calédoniennes

L’objectif selon Marc Boissonneault, Président de KNS et responsable Opération Nickel de Glencore, « c’était de démontrer que KNS pouvait être rentable par rapport à la concurrence. Cela voulait dire de démontrer que la technologie est fiable, viable et qu’on pouvait régler les problèmes qu’on avait avant ». « KNS va devenir rentable bientôt (…), fin 2018″ assure-t-il. L’usine du Nord a déjà donné des gages de crédibilité en affichant des records de production, 2 000 tonnes sur une seule ligne de four, sur 30 jours établis plusieurs fois durant l’année 2016. L’objectif en 2021 est d’arriver à une production de 55 000 tonnes pour un coût inférieur à 4$ la livre.

Mais malgré ces prévisions plutôt positives, le plan de licenciement, annoncé en septembre dernier et suspendu par le Tribunal de Koné, sera maintenu. Il passerait de 47 licenciements à 38.