Nickel calédonien : Vale veut s’appuyer sur les perspectives de développement des voitures électriques

Nickel calédonien : Vale veut s’appuyer sur les perspectives de développement des voitures électriques

Comme annoncé devant la Bourse de New York le 4 décembre, le brésilien Vale, qui exploite une usine de nickel en province Sud calédonienne, souhaite s’appuyer sur les perspectives de développement des voitures électriques. Pour se faire, le groupe va financer à hauteur de 52 milliards de Fcfp le projet Lucy

« La vision du groupe Vale est de se dire qu’il y a l’émergence des véhicules électriques » qui « ont besoin de batteries » et « ces batteries ont besoin de nickel », explique Antonin Beurrier, président de Vale NC, qui estime des besoins à hauteur de « 20 à 25% de la totalité de la flotte de véhicules », soit « 500 000 tonnes de nickel ». « Il se trouve que Vale NC peut avoir toute sa place dans cette révolution et dans cette transformation de l’économie, de la mobilité durable et l’énergie durable », poursuit-il. « On a de bons produits », assure-t-il encore, « encore faut-il que leur qualité s’améliore, que l’uniformité de la production soit assurée et que l’outil industriel soit sûr ». « On croit en ce marché à moyen terme » insiste Antonin Beurrier qui se donne « deux à trois ans » pour se mettre à niveau en s’appuyant sur le « gisement, le savoir-faire, l’expertise et les équipes » de Vale NC.

Pour en savoir plus sur le projet Lucy, un reportage de notre partenaire Caledonia :