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Ce jeudi 6 avril, la Confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie (CSTNC) a entamé une grève illimitée contre l’application du Plan de performance de la Société Le Nickel (SLN). Trois sites miniers sont particulièrement touchés par cette grève: Népoui, Thio et Tiébaghi.
La CSTNC dénonce la suppression de 300 postes prévue dans la mise en place du Plan de performance de la SLN, et plus généralement, un « climat social » sensible: « On s’aperçoit petit à petit, que la direction veut travailler toute seule. Il faut qu’elle change son orientation sociale. (…) On a des pertes d’emplois et de la tension qui commence à apparaître entre le personnel », explique Arnold Delrieu, secrétaire général adjoint de la CSTNC). « On dit oui pour le Plan de performance mais qu’il faut le faire avec nous », ajoute-t-il.
Pour l’heure, seuls trois sites miniers sont touchés par ce mouvement de grève, à 60% selon la confédération syndicale: ceux de Népoui, Thio et Tiébaghi. Il s’agit en effet des sites miniers où la CSTNC est majoritairement représentée. Si la direction se dit ouverte au dialogue, aucune négociation n’a encore eu lieu au premier jour de grève. De son côté, le Soenc Nickel a également déposé un préavis de grève mais souhaite d’abord dialoguer avant sa mise en exécution.
Ces turbulences sociales interviennent quelques jours avant l’arrivée en Nouvelle-Calédonie de la nouvelle Directrice générale déléguée du groupe Eramet (maison mère de la SLN), Christel Bories. Elle devrait prendre les rênes d’Eramet en tant que Présidente directrice générale, en remplacement de Patrick Buffet, lors de l’Assemblée générale du groupe prévu le 23 mai 2017.