Malgré la crise, French bee va baisser ses prix vers La Réunion assure Marc Rochet

Malgré la crise, French bee va baisser ses prix vers La Réunion assure Marc Rochet

Le 4ème A350-900 de French bee à Orly ©Aéroports de Paris

En visite à La Réunion pour le vol inaugural du 4ème A350-900 de la low cost long courrier French bee, le PDG Marc Rochet a annoncé une baisse du prix du billet vers cette destination pour « remplir les avions et attirer les clients ».

Actuellement, la compagnie propose déjà des aller simple entre Paris et La Réunion à 285 euros en basse saison. Mais « le prix des billets peut encore baisser de 10 à 15% », selon Marc Rochet, pour s’afficher finalement à 245 euros l’aller simple, soit moins de 500 euros l’aller-retour entre Orly et Saint-Denis.

Selon Marc Rochet, interrogé par nos partenaires de Zinfos974, les prix vont continuer à baisser grâce à la baisse de 40% du prix du kérosène, qui représente environ 25% du prix d’un billet d’avion. Cette baisse sera nécessairement répercutée sur le prix du billet. En outre, « il faudra remplir les avions et donc attirer les clients », assure Marc Rochet. Selon le dirigeant des compagnies du groupe Dubreuil : « La stimulation se fait par le prix ». French bee compte sur des économies à la marge, rendues notamment possible grâce à un accord de performance conclu avec les partenaires sociaux.

Sur Antenne Réunion, Marc Rochet a commenté la crise sanitaire et constaté « une vraie résilience de la destination Réunion ». « 2020 sera une année marquée par cette crise, exceptionnelle, intense, que personne ne pouvait prévoir », a-t-il poursuivi, assurant qu’au mois de juillet, alors que les vols commerciaux ont repris sans obligation de quatorzaine, la compagnie a fait « 88% de coefficient de remplissage ». « Cette résilience de la destination Outre-mer sera sans doute une opportunité de rebond, au moment où l’on commencera à sortir de la crise ».

Concernant les « perspectives » de la compagnie : « elles sont faibles, mais French Bee a continué de progresser ». Selon Marc Rochet, French bee « va sans doute y laisser deux ans de bénéfices » mais la compagnie s’appuie sur un « groupe très robuste et très solide ». Si 2020 reste « une année noire » pour le PDG, l’année suivante s’annonce davantage positive. Marc Rochet n’a cependant pas avancé de date concernant cette baisse du prix du billet.

Reste également à savoir si cette baisse concernera l’autre destination phare de la compagnie : la Polynésie française. Plus difficile, elle sous-entend une escale commerciale et technique sur le continent nord-américain. French bee avait choisi San Francisco pour se démarquer d’Air Tahiti Nui et Air France. Mais comme ses concurrentes, elle doit pour l’heure passer par Vancouver pour une escale uniquement technique.

Enfin, la compagnie a une nouvelle fois repoussé le lancement de sa ligne Paris-Orly – New York. Initialement prévue en juin dernier, la compagnie table au plus tôt pour la mi-septembre et surtout, « dès que les Autorités Publiques respectives des deux pays le permettront ».