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Après la levée du barrage bloquant l’entrée du port-est de La Réunion, suivie d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, les dockers avaient fait jouer leur « droit de retrait » ce mardi, estimant ne pas pouvoir reprendre leur travail pour des raisons de sécurité. Finalement, Les dockers ont obtenu des garanties sur leur sécurité
« Il fallait se voir, s’écouter, se parler et se comprendre », a expliqué le représentant des sociétés de manutention, Jean-Brac de la Perrière, au Journal de l’Île, à la sortie d’une réunion avec les dockers. « Il y avait un sentiment de crainte. Nous avons résolu ces questions de manière concrète ». Selon le quotidien réunionnais, les dockers auraient notamment obtenu le recul des gendarmes qui resteront toutefois à proximité des entrées de façon « plus discrète ». Les dockers auraient aussi obtenu des rondes nocturnes de la Police nationale. « Leur sécurité à la sortie du Port, une fois la nuit tombée, était l’une de leurs principales inquiétudes », indique le JIR.
« Il faudra du temps, environ un mois, pour retrouver une situation normale », a prévenu Jean-Brac de la Perrière. « Il faut gérer les conteneurs pleins qui arrivent mais aussi réexpédier les conteneurs vides. C’est la chaîne entière du fonctionnement du Port qu’il faut restructurer. Ça sera très long ». Pour l’heure, 1500 conteneurs sont à quai et prêts à livrés. En plus de ceux-ci, 13 porte-conteneurs portants en tout 3500 conteneurs doivent être rapatriés à La Réunion. Dès mardi, les deux seules compagnies de manutention qui avaient repris le travail s’étaient occupées du premier navire arrivé depuis 15 jours dans les eaux réunionnaises, chargé de voiture. Dans la même journée, un navire CMA CGM avait pu être déchargé de quelques conteneurs.
