Forum de Davos: Ameenah Gurib-Fakim veut développer les compétences africaines dans les sciences et techniques, l’ingénierie et les mathématiques

Forum de Davos: Ameenah Gurib-Fakim veut développer les compétences africaines dans les sciences et techniques, l’ingénierie et les mathématiques

©TED Talks

La Présidente de la République de Maurice, Ameenah Gurib-Fakim a annoncé le 25 janvier la création de l’Alliance africaine pour les disciplines STIM (Africa STEM Alliance – ASA) au Forum économique de Davos en Suisse.

Accélérer le développement de l’Afrique à travers la mise en place d’un écosystème d’acteurs technologiques et industriels africains est le nouvel objectif fixé par ce projet. En collaboration avec l’Initiative AfroChampions, ce programme vise à renforcer les connaissances et compétences africaines dans les sciences et techniques, l’ingénierie et les mathématiques. « A l’origine de l’ASA se trouve un double constat : d’abord, nous devons rapidement combler le retard africain en matière scientifique et technique, sans quoi notre continent ne pourra plus faire jeu égal avec les autres régions du monde; mais nous devons surtout capitaliser sur nos succès à date pour déployer les secteurs d’avenir. Les solutions Fintech au Kenya ou au Nigeria, les capacités de production de médicaments en Afrique du Sud, les centres de formation sur les renouvelables en Zambie ou au Burkina Faso sont autant de preuves tangibles que les africains peuvent réussir dans les STIM. Il faut maintenant une ambition clairement affichée dans tout le continent pour multiplier ces initiatives – afin de rendre l’Afrique de nouveau attractive pour ses jeunes. », a déclaré Ameenah Gurib-Fakim.

Pour parvenir à réaliser ce défi, l’Alliance africaine pour les disciplines STIM lance trois chantiers. La première priorité est de développer davantage les talents et les compétences dans les sciences et l’ingénierie. La seconde priorité est de renforcer les industries reposant sur les disciplines STIM en Afrique et d’accompagner leur croissance, grâce à des partenariats public-privés efficaces en matière de recherche et développement. Il s’agit ici d’offrir aux jeunes Africains diplômés des opportunités dans leur pays d’origine afin d’endiguer la fuite des cerveaux, tout en encourageant l’innovation locale au profit des économies africaines.
Enfin troisième chantier, l’ASA servira de plate-forme pour mobiliser les gouvernements, les bailleurs de fonds et les multinationales et accroître les investissements dans la recherche, les centres d’expertise ou les grands projets industriels requérant des compétences techniques.