Christian Lechervy, secrétaire permanent pour le Pacifique et ambassadeur de France auprès de la communauté du Pacifique, est actuellement en Polynésie française pour le comité directeur du Fonds Pacifique.
C’est le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, qui prend la présidence du comité directeur du Fonds Pacifique pour deux ans. Le comité directeur examinera une quarantaine de dossiers polynésiens, calédoniens et wallisiens, et les dossiers retenus bénéficieront d’une aide financière à hauteur de 50% du budget prévisionnel. Au total, c’est 1,5 millions d’euros qui ont été mis à disposition de la société civile par le Fonds Pacifique, exclusivement réservé aux trois Outre-mer du Pacifique : Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. S’il n’y a pas de critères précis pour les projets, trois grandes priorités ont tout de même été retenues : lutte contre le réchauffement climatique et la prévention des risques face aux catastrophes naturelles, les projets économiques et enfin, sécurité alimentaire et sanitaire. Les projets culturels ou liés à l’édition ne sont pas pour autant exclus du comité.
Christian Lechervy est également revenu sur la candidature polynésienne au Forum des Îles du Pacifique Sud. Au dernier sommet France-Océanie, le Président de la République n’a pas caché son souhait de voir la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie y entrer en tant que membre de droit et Wallis-et-Futuna en tant que membre observateur. L’ambassadeur de la France auprès de la communauté du Pacifique Sud suit le dossier de près. Pour lui, la candidature polynésienne est « légitime » et son statut d’autonomie n’est pas « un élément de discrimination ».