Emplois en Outre-mer : Arrivée du Contrat initiative-emploi

Emplois en Outre-mer : Arrivée du Contrat initiative-emploi

Ce 2 décembre 2015, la Ministre du Travail, Myriam El Khomri, a présenté son ordonnance visant à étendre et application le Contrat initiative-emploi aux Outre-mer, ou du moins, à une partie d’entre eux.

C’est à l’issue du Conseil des Ministres que l’ordonnance à été présentée par la Minsitre du Travail, Myriam El Khomri. L’ordonnance porte sur la suppression du Contrat d’accès à l’emploi (CAE) et du Contrat d’insertion par l’activité (CIA). Mais le plus important, c’est l’extension et l’adaptation du Contrat initiative-emploi (CIE) à la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre et Miquelon. Engagé en 2008 avec la création du Contrat unique d’insertion (CUI), l’ordonnance vient ainsi parachever la « clarification et la mise en cohérence des dispositifs de contrats aidés », indique le compte-rendu du Conseil des Ministres, « la déclinaison du CUI du secteur non-marchand avait été appliqué sur l’ensemble du territoire ». En revanche, sa déclinaison du secteur marchand, CIE, n’avait pas encore été étendu à l’Outre-mer. Et pour simplifier l’architecture des contrats aidés, le CAE sera donc remplacé par le CIE.

Toujours selon le compte-rendu, le CIE « répond aux attentes des acteurs locaux qui veulent disposer d’un cadre d’action des politiques de l’emploi plus fonctionnel, attractif et efficace, dans des zones affectées par un taux de chômage élevé ». Le CIE se veut plus favorable, notamment par ses « caractéristiques financières », face à un CAE qui a peu mobilisé les employeurs d’Outre-mer. Les collectivités concernées pourront également bénéficier d’une enveloppe « CIE starter », dispositif destiné de moins de 30 ans en difficulté d’insertion et résidants dans les quartiers prioritaires. L’ordonnance prévoit d’adapter le CIE aux spécificités d’Outre-mer, en maintenant la prise en charge par l’Etat des frais de formation lorsque l’emploi le nécessite. Une volonté de répondre également au besoin de mise à niveau et « d’alphabétisation dans les territoires d’Outre-mer pour les personnes éloignées de l’emploi ».