Desserte aérienne : French Bee lance un Paris – New York à l’été 2020

Desserte aérienne : French Bee lance un Paris – New York à l’été 2020

Un A350 French Bee à San Francisco ©David Zhang

La low-cost long courrier du groupe Dubreuil va lancer un Paris-Orly – New York (New Wark) le 10 juin 2020, à raison de sept vols hebdomadaires. Les billets seront à la vente dès ce 18 septembre. 

Le nom de la nouvelle destination de la compagnie French Bee était attendu depuis l’annonce des résultats des deux compagnies du groupe en avril dernier, et l’arrivée du 3ème Airbus A350-900 de la low-cost long courrier courant juin. Et c’est finalement dans la grosse pomme que le groupe Dubreuil a décidé de poser la petite sœur d’Air Caraïbes, le 10 juin prochain. Avec son marché de 60 millions de touristes par ans, dont 2,2 millions sur la ligne Paris – New York, French Bee arrive sur un créneau pour le moins concurrentiel avec dix compagnies dont les géantes American Airlines, United, Delta ou encore, Air France.

« C’est une destination phare et French Bee a réussi sur la route Paris – San Francisco – Papeete » explique Marc Rochet, PDG de la compagnie. « On a déjà une implantation sur le marché américain ». « La concurrence ne nous fait pas peur et nous sommes convaincus d’avoir le bon produit », assure-t-il. Au lancement, la compagnie proposera des vols quotidiens en A350 donc, puisque la compagnie opère exclusivement avec cet appareil, mais les dirigeants confient un possible remaniement fin 2020, selon les résultats des premiers mois d’exploitation. Côté tarifs, la compagnie reste discrète et donne rendez-vous sur son site le 18 septembre lors du lancement des ventes. Mais elle indique d’ores et déjà des prix compétitifs, comme ce fut le cas lors de son lancement à La Réunion et en Polynésie via San Francisco.

En outre, Marc rochet et Jean-Paul Dubreuil, président du groupe, ont également annoncé un accord interline avec la compagnie Alaska Airlines. En effet, dès son arrivée à San Francisco en mai 2018, les dirigeants de la compagnie avaient confié leur souhait de trouver un partenaire pour se développer sur le marché nord-américain. « C’est un début de coopération » explique encore Marc Rochet, « Alaska est un partenaire sérieux surtout sur la Californie ». Et la première étape de ce partenariat serait, à titre d’exemple, de « permettre à un passager polynésien d’acheter un billet Papeete – San Francisco puis San Francisco – Las Vegas ». « Au-delà de ça, on essayera de construire une relation avec eux plus complexe et plus intéressante pour les clients », ajoute-t-il.

À l’occasion de l’annonce de la nouvelle destination, les dirigeants de French Bee ont également fait un point sur les résultats de la compagnie. Comme annoncé en avril, le chiffre d’affaire 2018 s’élève à 147 millions d’euros et devrait approcher les 200 millions d’euros en 2019. Côté résultat opérationnel, si celui-ci s’élevait à seulement 100 000 euros en 2018, en raison notamment du lancement de la complexe route Paris – San Francisco – Tahiti, il devrait dépasser les 6 millions d’euros fin 2019. Au 31 août, il s’élevait déjà à 1,7 millions d’euros.

Concernant ses destinations, le nombre de passagers transportés par French Bee continue de progresser avec 4% en plus à La Réunion entre août 2018 et août 2019, et 15% entre les mêmes dates en Polynésie française. Ajoutons que la compagnie, qui opère déjà trois A350-900, recevra un quatrième en juin 2020, au lancement de son Paris – New York. French Bee va également recevoir deux A350-1000 en 2021 puis en 2022.