La compagnie internationale de la Polynésie française a annoncé le départ volontaire de 114 de ses salariés, sur un total de 716. L’un des principaux employeurs de la Collectivité avait entamé les négociations courant juillet. 

À l’instar d’Aircalin ou French bee, la compagnie Air Tahiti Nui avait déjà informé sur la nécessité de réduire les dépenses en pleine crise économique liée à l’épidémie de coronavirus, durant laquelle le secteur aérien a été touché de plein fouet. Ainsi, la compagnie polynésienne est parvenue à un accord de départs volontaires de 13 pilotes, 40 PNC (hôtesses et stewards) et 61 agents au sol.

« La moyenne d’âge » de ces départs se situe entre 45 et 58 ans, informe Michel Monvoisin, le PDG de la compagnie. À la clé de ces départs, « des primes de départ » d’un mois de salaire par année d’ancienneté ou encore, « ce qui plait toujours aux gens qui travaillent dans l’aérien, la faculté de voyager avec des billets GP » sur les vols d’Air Tahiti Nui.

Avec ce plan de départ, la compagnie prévoit 1,3 milliards de Fcfp d’économies par an, soit environ 10,9 millions d’euros. Toutefois, ce plan de départ n’aura pas d’impacts sur les capacités de la compagnie. « Aujourd’hui, personne ne croit un instant que le programme normal va reprendre avant trois ans », confirme Michel Monvoisin, interrogé par nos partenaires de Radio 1 Tahiti.