UNESCO : La danse tahitienne vise toujours une inscription au Patrimoine immatériel

UNESCO : La danse tahitienne vise toujours une inscription au Patrimoine immatériel

Suite à la décision prise par le président de la République de porter le dossier de la Yole martiniquaise à l’UNESCO, les ministres de la Culture, Franck Riester et Heremoana Maamaatuaiahutapu (du gouvernement de la Polynésie) se sont entendus sur la présentation, aux plus hautes instances nationales, d’un dossier complémentaire relatif au ‘ori tahiti, a-t-on appris dans un communiqué de la présidence polynésienne. 

L’objectif est de bien garder le dossier présent afin de rester en lice. La Yole martiniquaise avait reçu le soutien officiel du président de la République lors du Grand débat avec les élus des Départements et Régions d’Outre-mer, en février dernier à l’Élysée. Toujours sur les dossiers UNESCO en Polynésie, les deux ministres ont abordé les avancées faites dans l’ingénierie du dossier d’inscription des îles Marquises. Tous deux se sont montrés favorables à la venue prochaine d’experts nationaux afin d’appréhender les sites proposés, poursuit le communiqué diffusé à la suite d’un entretien entre Franck Riester et Heremoana Maamaatuaiahutapu, ce jeudi à Paris.

Par la suite, Heremoana Maamaatuaiahutapu a remis un document de présentation des grands chantiers de mise à niveau des équipements culturels. C’est ainsi que les ministres ont échangé à propos du Centre culturel à venir, puis de la rénovation majeure du Musée de Tahiti et des Îles.

Les deux ministres de la culture se sont rencontrés ce jeudi à Paris

Les deux ministres de la culture se sont rencontrés ce jeudi à Paris

Ils se sont également entendus sur les actions à mener en faveur d’une démocratisation de la culture et sur le renforcement des échanges de savoir et savoir-faire entre le Pays et l’État. De la sorte, et à la demande du Pays, l’État va entamer des réflexions sur les modalités d’insertion des artistes de Polynésie française, et plus largement des territoires d’outre-mer, au sein des réseaux professionnels de la métropole. Aux yeux des deux ministres de la Culture, il est juste et nécessaire de donner plus de visibilité aux artistes polynésiens en métropole.

Enfin, un point détaillé a été réalisé sur l’enjeu commun que constituent les archives. L’État et le Pays vont renforcer leur collaboration sur cet axe prioritaire. Le ministre a émis le souhait qu’un conservateur national des archives soit mis à disposition du Pays, durant trois ans, afin d’accompagner et former le personnel en place. La prolongation de la convention cadre culture semble, par ailleurs, acquise. Elle a fait l’objet de discussions afin d’assurer la meilleure assistance possible, de la part de l’État, envers la Polynésie française.