Guadeloupe : Un avenant au plan régional d'investissement dans les compétences

© Préfecture de Guadeloupe

Guadeloupe : Un avenant au plan régional d'investissement dans les compétences

Réunis à la préfecture de La Réunion ce mardi 4 mai, Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe et Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe, ont signé un avenant au Plan Régional d'Investissement dans les Compétences (PRIC). Signé en 2019, ce Plan a pour objectif la formation et la réinsertion professionnelle des demandeurs d'emplois et des jeunes éloignés du marché du travail.



Depuis 2019, le PRIC représente un investissement de plus de 185 millions d'euros pour la période 2019-2022, répartis à hauteur de 88.8 millions d'euros pour l’État et 96 millions d'euros pour la Région. Pour la seule année 2021, le budget est de 53 millions d'euros, avec 24 millions d'euros pris en charge par la Région, et 23,8 millions d'euros par l’État.
Cet engagement comme de l’État et de la Région vise à augmenter le nombre de places en formation vers les secteurs porteurs du territoire et identifiés dans le cadre du Plan France Relance.

Trois objectifs prioritaires et complémentaires sont pris en compte. Proposer des parcours qualifiants amenant à l'emploi, en lien avec les secteurs porteurs de Guadeloupe, la garantie d'accès des publics dits fragiles aux parcours qualifiants en question, et la modernisation de l'ingénierie de formation, sa mise en œuvre et l'accompagnement des stagiaires concernés.

Pour cet avenant 2021 signé ce mardi 4 mai, l’État a renforcé les moyens financiers du PRIC par l'octroi de 5,5 millions d'euros supplémentaires dans le cadre du plan #1jeune1solution, avec pour but d'étoffer l'offre de formation vers de nouvelles débouchées.

Ont également été ajoutés plusieurs secteurs-clés, en plus de ceux déjà identifiés par le Plan France Relance. S'ajoutent donc aux secteurs du numérique, de la transition écologique et de la santé, ceux de l’économie bleue, l'agro-transformation, la construction et l'économie sociale et solidaire.

Enfin, grâce à ces modifications, ce sont plus de 700 parcours de formation supplémentaires qui seront ainsi disponibles, à destination des jeunes âgés de 16 à 29 ans révolus, peu ou pas qualifiés, ou encore les personnes en situation d’échec dans l’enseignement supérieur.


 

Damien CHAILLOT