© Prefecture de Guadeloupe
155 armes de fabrication artisanale (pics, frondes…), 80 téléphones portables, 1kg d’herbe, 95 g de cocaïne, 104 g de résine de cannabis mais aussi des amphétamines, des cachets d’ectasy et du crack… C’est un butin conséquent trouvé hier par les 60 agents de l’administration pénitentiaire et 110 gendarmes mobilisés pour cette opération. « Cette opération rentre dans le cadre des actions que nous menons sur l’ensemble de l’archipel contre la délinquance, explique Jacques Billant, le préfet de la région Guadeloupe, présent sur les lieux. Elle fait suite également aux agressions envers les personnels et entre détenus. Les personnels de l’administration pénitentiaire exercent une mission de service public difficile. Ils doivent la remplir en toute sécurité. » affirme le préfet de la Guadeloupe, Jacques Billant, présent lors de cette opération.
Des poursuites judiciaires engagées
« Il y aura des poursuites judiciaires envers leurs détenteurs, explique M. Nouredine Brahimi, le directeur de la maison d’arrêt de Baie-Mahault. Avec les 20 officiers de police judiciaire et M. Cédric Logelin, vice-procureur de Pointe-à-Pitre, cette opération est aussi à placer sur le terrain de la justice. ». A l’issue de cette fouille, le procureur de la République devrait immédiatement des procès-verbaux, selon Jean-Luc Pétilaire, le responsable des surveillants de prison interrogé par RCI. « Cette opération en appellera d’autres », conclut le préfet. « Elle illustre la mobilisation de tous les fonctionnaires face à une violence et à des actes qui ne sont pas tolérables.