Nouvelle-Calédonie : Les policiers d'origine Calédonienne exerçant en Hexagone demandent leur affectation en renfort pour l'échéance référendaire

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Nouvelle-Calédonie : Les policiers d'origine Calédonienne exerçant en Hexagone demandent leur affectation en renfort pour l'échéance référendaire

Par une lettre ouverte publiée le jeudi 19 août 2021 par l'Association des Policiers Calédoniens en France et adressée au ministre des Outre-mer, des Calédoniens exerçant en Hexagone demandent leur affectation en vue de la mission de renforcement des forces de l'ordre prévue pour l'échéance référendaire du 12 décembre prochain.



Ils sont 25 signataires, tous d'origine Calédonienne, policiers en exercice en Hexagone, qui demandent officiellement au ministre des Outre-mer leur affectation prochaine en vue de la mission de renfort prévue dans le cadre du troisième et dernier référendum d'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie.

Évoquant le discours de Sébastien Lecornu du 8 avril 2021, affirmant «le Gouvernement appelle, par ailleurs, à l'engagement de tous pour que la campagne référendaire soit sereine, respectueuse et constructive», les policiers signataires répondent : «nous avons alors pris la pleine mesure de la responsabilité individuelle et collective, de tous et de chacun, pour ce rendez-vous historique pour les Calédoniens».

Ainsi, sollicitant “la bienveillance” du gouvernement dans l'examen de leurs «candidatures à la mission de renfort ponctuelle en Nouvelle-Calédonie», ils évoquent leur “parfaite connaissance des populations locales et des caractéristique du terrain”, leur «expérience solide, basée sur des compétences professionnelles et humaines en constant progrès», ils justifient leur capacité de «les conjuguer avec notre connaissance du contexte local, faisant de notre participation une véritable plus-value pour ce renfort».

Leur présence, véritable reflet de « l'image de la diversité culturelle si spécifique à la Nouvelle-Calédonie (…) favorisera le message préventif de sérénité et de calme, nécessaires au bon déroulement de cette consultation».

Se disant «enfants de l'Accord de Nouméa», leur souhait est «d'accomplir notre devoir citoyen sur place, vivant de ce fait l'Histoire de notre Pays et donc l'Histoire de la France».  


 

Damien CHAILLOT