D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un quart des maladies et des décès peuvent être attribués à des facteurs environnementaux. La pollution de l’environnement dans la nature, à la maison ou au travail est un enjeu majeur de santé publique. Un article de notre partenaire France Mayotte Matin.

Déclinaison locale du Plan National Santé Environnement (PNSE), le Plan Régional Santé Environnement de Mayotte 2020-2024 (PRSE) définit les objectifs à atteindre et les actions à mettre en œuvre pour limiter l'impact de ces pollutions sur l'environnement et donc sur la santé des Mahorais.

Il comprend 40 actions de nature très variée qui visent à promouvoir un environnement favorable à la santé, de la protection des captages d’eau potable à la nécessaire reforestation, de la protection des sols à la gestion responsable des déchets, du bon usage des produits phytosanitaires à la promotion de transports plus propres...

Elaboré dans une dynamique partenariale s’appuyant sur les compétences, la pluralité et la diversité des acteurs de Mayotte, le 1er PRSE du département a été officiellement signé par l’ARS, la Préfecture et le Conseil Départemental.

Un plan opérationnel co-construit par les acteurs du territoire

Notre santé est conditionnée par l'environnement dans lequel nous évoluons jour après jour et avec lequel nous interagissons. Ainsi, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons et les aliments que nous consommons sont un tout que nous devons préserver.
Dix-huit mois de travaux, d’échanges et de concertation ont été nécessaires pour aboutir à l’écriture de ce 1er PRSE, avec le concours des acteurs desanté du territoire, des associations d’usagers et des pouvoirs publics. Les groupes de travail ont réuni plus de 90 personnes, représentant 45 structures différentes et ont permis d’élaborer des propositions d’actions opérationnelles et d’identifier des structures pilotes et partenaires pour les mener à bien.

Au regard de l’état des lieux en santé environnement et des spécificités du territoire, 3 axes prioritaires ont été retenus le premier, le développement d’une culture commune en santé-environnement, le second l’amélioration de l’accès et de la qualité sanitaire de l’eau pour la consommation humaine et alimentaire et le dernier, la diminution des risques dans les milieux vie.

Un plan évolutif et adaptable jusqu’en 2024

Certaines actions de ce 1er PRSE sont d’ores et déjà en cours, d’autres sont à venir en mobilisant toujours plus d’opérateurs de proximité. Le PRSE a pour vocation de mettre en réseau les acteurs et d’impulser des actions adaptées aux territoires et aux publics concernés. Il est donc par nature évolutif.
 

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