La bronchiolite accélère en dans l'hexagone et menace la Réunion

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La bronchiolite accélère en dans l'hexagone et menace la Réunion

L'épidémie de bronchiolite se poursuit en France hexagonale chez les nourrissons, avec une forte hausse des hospitalisations, et se met à menacer la Réunion, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires.
 

Comme depuis plusieurs semaines, l'Hexagone est marquée par une "poursuite de l'épidémie de bronchiolite" dans toutes les régions, a résumé dans son bulletin hebdomadaire l'agence Santé publique France. Elle s'accélère avec une "forte augmentation des passages aux urgences et des hospitalisations" pour les moins de deux ans, précise l'organisme de santé publique. Quant aux outre-mer, la Réunion passe en phase pré-épidémique.

Dans l'ensemble, 5.098 enfants de moins de deux ans ont été vus aux urgences pour bronchiolite la semaine dernière, dont 4.577 (soit 90%) étaient âgés de moins d'un an et 1.840 (36%) ont été hospitalisés. Parmi ces derniers, 1.701 (92%) étaient âgés de moins d'un an.
Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante. La plupart du temps bénigne, elle peut toutefois nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation.

L'hiver dernier, les confinements et les gestes barrière anti-Covid ont contribué à bloquer tous les virus, dont le VRS (virus respiratoire syncytial), responsable de la bronchiolite. Les enfants ont été moins infectés que d'habitude et sont donc moins immunisés collectivement, ce qui laisse craindre une épidémie plus forte cette année. Ce phénomène pourrait aussi concerner d'autres virus hivernaux, dont ceux de la grippe ou de la gastro-entérite.

Pour l'heure, la grippe saisonnière, dont l'épidémie se répand d'habitude plus tard dans l'année, reste peu présente en métropole, selon Santé publique France, qui note toutefois une augmentation des cas.
Dans les Outre-mer, la Réunion, passée en phase pré-épidémique la semaine précédente, n'enregistre pas d'aggravation. Mayotte, quant à elle, reste frappée par l'épidémie, comme c'est déjà le cas depuis plusieurs semaines.
 

Avec AFP