Paris 2024 : La flamme olympique pourrait passer par la Guadeloupe ou la Martinique

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Paris 2024 : La flamme olympique pourrait passer par la Guadeloupe ou la Martinique

A moins de trois ans des JO-2024 de Paris, le comité d'organisation s'est penché mardi sur le relais de la flamme olympique, ainsi que sur son programme de 45.000 bénévoles qui seront recrutés à partir de février 2023, à l'occasion de son premier conseil d'administration après les JO de Tokyo.

Il est prévu que la flamme olympique puisse passer dans chaque département français et également dans un territoire d'Outre-mer, a indiqué l’AFP. Les Antilles, Guadeloupe et Martinique, terres de champions comme le judoka Teddy Riner, tiennent la corde. Rappelons que les territoires d’Outre-mer seront mis en avant lors de ces prochains JO puisque les épreuves olympiques de surf auront notamment lieu sur l’île de Tahiti, en Polynésie française. 

L'année 2022 servira à discuter avec les collectivités locales et à finaliser les 70 jours de parcours de la flamme olympique, au cours duquel il pourra y avoir aussi des « relais collectifs ». Le tracé sera dévoilé au « premier semestre 2023 ».

Durant ce premier conseil d’administration post-JO de Tokyo, le COJO Paris 2024 a aussi évoqué les grands principes du programme de bénévoles qui accueilleront par exemple les spectateurs sur les sites de compétition. Ces volontaires seront recrutés via une plateforme ouverte au grand public en février 2023, a-t-il précisé. Celui-ci travaille aussi avec les collectivités qui peuvent avoir leurs propres bénévoles, comme la ville de Paris.

A l'occasion d'un point-presse lundi, le président (PS) de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a marqué sa volonté de voir 10 000 bénévoles sur les 45 000 émaner du département. « On est prêt à s'engager à les préparer, à les pré-recruter, à mettre les moyens », a précisé Emmanuel Constant, vice-président chargé de l'éducation et des JO. « On travaille à des passerelles et à ce qui peut être mutualisé », a-t-on souligné au Cojo. « On va le penser avec eux », a-t-on assuré de même source. 

Le conseil d'administration du Cojo a par ailleurs acté l'arrivée de Sandrine Martinet, porte-drapeau de l'équipe de France paralympique à Tokyo, en remplacement de l'ancienne championne olympique Marie-José Pérec. A aussi été validé le principe d'un « comité d'excellence environnementale ».

Avec AFP.