Surf : Exit la « Billabong Pro Tahiti », place à la « Tahiti Pro Teahupo’o »

Surf : Exit la « Billabong Pro Tahiti », place à la « Tahiti Pro Teahupo’o »

©DR

La Ligue mondiale de Surf (World Surf League – WSL) a dévoilé le calendrier du tour 2018. Grosse surprise en Polynésie, le sponsor historique Billabong ne sera plus présent sur l’étape mythique de Teahupo’o à Tahiti. Celle-ci sera ainsi renommée « Tahiti Pro Teahupo’o ». De son côté, l’étape fidjienne disparait du circuit mondial 2018.

Si la mythique étape ne disparaît pas du circuit 2018, son sponsor historique ne sera plus de la partie. La marque australienne Billabong était le sponsor de la compétition depuis 2001. Pour Pascal Luciani, membre de l’organisation de la compétition et ancien président de la Fédération tahitienne de surf, pas d’inquiétudes. Selon lui, le départ de la marque australienne était « prévu ». «  « À sa création, la WSL a mis en place une convention avec la plupart des grosses marques, en leur offrant l’opportunité de continuer à sponsoriser des étapes à moindre frais pendant trois ans, avant de décider de poursuivre, ou non, l’aventure », a-t-il indiqué à nos confrères de Radio 1 Tahiti.

« Je pense que la WSL a les moyens de rester sans partenaire, mais je suis sûr qu’elle est déjà à la recherche de nouveaux ». Selon TNTV, l’étape tahitienne du circuit mondial coûterait environ 70 millions de Fcfp (environ 600 000 euros), et 300 millions de Fcfp les plus grosses années (2,5 millions d’euros). Point positif au départ de la marque Billabong, « le nom Tahiti sera mis en avant, ainsi que celui de Teahupo’o, ce qui est valorisant pour le pays et le surf polynésien », se réjoui Pascal Luciani. « Billabong a eu un impact positif sur le fenua, et des magasins de la marque se sont développés sur le territoire », reconnait-il toutefois. « C’est une enseigne qui a marqué les esprits, et cela depuis plusieurs années. Plusieurs marques se sont succédées depuis que la compétition à Teahupo’o existe et peut être que Billabong n’a pas encore dit son dernier mot ».

Fidji remplacée par l’Indonésie

Autre grand changement, l’étape fidjienne disparaît du calendrier 2018. « Même si les Fidji ont été un pilier du Dream Tour pendant plusieurs années, et que nous pourrions y revenir à l’avenir, un soutien conséquent du gouvernement fidjien sera nécessaire pour que les meilleurs surfeurs retournent à Cloudbreak », a expliqué Sophie Goldschmidt, PDG de la WSL. Cloudbreak aux Fidji sera remplacée par Kemara en Indonésie qui fait son retour sur le circuit mondial. Enfin, l’étape de Lower Trestles, en Californie est remplacée au profit de la vague artificielle de Kelly Slater, Surf Ranch, en Californie. De son côté, la marque Billabong reste sponsor de l’étape finale de Pipeline à Hawaii, « où là, commercialement et médiatiquement, ils ont plus d’impact sur les médias et le public, et donc sur leur chiffre d’affaires ».

Les épreuves du circuit hommes 2018

11-22 mars : Quiksilver Pro Gold Coast (Australie)
28 mars – 8 avril : Rip Curl Pro Bells Beach (Australie)
11-22 avril : Margaret River Pro (Australie)
10-19 mai : Oi Rio Pro (Brésil)
27 mai – 9 juin : Bali Pro (Indonésie)
2-13 juillet : Corona Open J-Bay (Afrique du Sud)
10-21 août : Tahiti Pro Teahupo’o (Tahiti)
5-9 septembre : Surf Ranch Lemoore (Californie)
3-14 octobre : Quiksilver Pro France (France)
16-27 octobre : Meo Rip Curl Pro Portugal (Portugal)
8-20 décembre : Billabong Pipe Masters (Hawaii)