Mondiaux d’Escrime: Les Guadeloupéens Yannick Borel et Daniel Jérent sacrés champions du monde par équipe

Mondiaux d’Escrime: Les Guadeloupéens Yannick Borel et Daniel Jérent sacrés champions du monde par équipe

Les épéistes français Yannick Borel, Daniel Jerent, Ronan Gustin et Alexandre Bardenet sont devenus champions du monde par équipes, lundi à Budapest, en battant les Ukrainiens en finale 45 touches à 37.

La victoire s’est jouée dans le dernier relai, que les deux équipes ont abordé sur une égalité parfaite (35-35) après un match extrêmement serré. Mais Yannick Borel a réussi à prendre rapidement un ascendant décisif sur son adversaire pour offrir un nouveau titre à la France.
Les épéistes français avaient remporté par équipes l’or aux Mondiaux-2017 à Leipzig (Allemagne), avant de céder le titre un an plus tard à Wuxi (Chine), où ils avaient pris la 4e place.

Ils apportent à l’équipe de France son deuxième titre en Hongrie, après l’or en individuel d’Enzo Lefort, et la troisième médaille au total, avec l’argent de la fleurettiste Pauline Ranvier.

Les filles du fleuret par équipes ont échoué de peu à accrocher le bronze, battues 45-43 un peu plus tôt dans l’après-midi.

Arme traditionnellement la plus forte de l’escrime française, l’épée masculine a vécu une saison très compliquée. Pour commencer, l’un de ses piliers, Daniel Jerent n’a pu tirer en raison d’une procédure de l’antidopage pour trois manquements à ses obligations de localisation pour des contrôles inoppinés.

Cette absence s’est faite ressentir dans les résultats, avec deux éliminations en 8e de finale en Coupe du monde et surtout une onzième place aux Championnats d’Europe, il y a un mois à Düsseldorf (Allemagne), épreuve qui comptait pour la qualification olympique.

Le retour de Daniel Jérent a permis de retrouver de la stabilité dans l’effectif. « Dani nous fait du bien. Ca roule tout seul. C’est une équipe qui se connaît. Daniel, Ronan Gustin et moi, on a gagné en 2017 ensemble », a souligné Yannick Borel, champion du monde individuel en 2018.

Avec ce nouveau sacre planétaire, le 11e sur les 18 dernières éditions, les épéistes tricolores ont fait un pas de géant vers la qualification olympique, puisque les points conquis à Budapest comptent double.