Un policier originaire de Guyane a mis fin à ses jours à Fleury-Merogis

Un policier originaire de Guyane a mis fin à ses jours à Fleury-Merogis

Une jeune policier guyanais s’est donné la mort avec son arme de son service le 1er aout dans le département de Corbeil-Essonnes, a révélé le journal le Parisien. C’est le deuxième suicide d’un gardien de la paix ultramarin depuis le début de l’année.

Pour expliquer son geste, il a laissé dans son véhicule, quatre lettres dans lesquelles il explique son mal-être, explique le Parisien . Ce jeune policier, âgé d’une vingtaine d’années était fraîchement sorti de l’école de police avec son diplôme en poche en juin dernier. Le fonctionnaire avait été affecté à la brigade de roulement de la police secours du commissariat de Corbeil-Essonnes. « Ce suicide intervient dans un contexte personnel difficile », explique une source judiciaire. « Il y a un lien entre l’éloignement du département d’origine et le mal-être des jeunes fonctionnaires » réagit Rudy Damour, secrétaire général de l’association GPX Outremer, une association qui milite pour la mutation des fonctionnaires ultramarins dans leurs départements d’origine.

Un éloignement renforcé par un isolement des jeunes policiers. « Quand les Ultramarins arrivent en métropole, ils n’ont personne à qui se confier et doivent souvent attendre de nombreuses années avant de rentrer chez eux. Pour la Guyane, ce n’est pas très prisé par les métropolitains, c’est donc entre 10 et 15 ans, mais pour d’autres DOM ça peut être beaucoup plus long. », poursuit Rudy Damour.