Téléphonie Mobile : L’arrivée du premier réseau à Wallis-et-Futuna ne fait pas que des heureux

Téléphonie Mobile : L’arrivée du premier réseau à Wallis-et-Futuna ne fait pas que des heureux

Trois semaines après l’inauguration du premier réseau mobile à Wallis-et-Futuna, les premiers problèmes surgissent. Lundi, l’archipel pourrait être privé de réseau. La cause ? Un poteau-relai situé à proximité d’habitants qui dénoncent le danger engendré par les ondes électromagnétiques.

L’arrivée du premier réseau de téléphonie mobile à Wallis-et-Futuna ne fait pas que des heureux. La famille Vakamua dénonce un poteau-relai installé à 20 mètres de leur domicile. Pour eux, ce poteau-relai est signe de danger à cause des ondes électromagnétiques qu’il engendre et ils n’entendent pas se laisser faire, quitte à priver Wallis-et-Futuna de téléphone portable. « Toute ma famille s’est réunie dimanche dernier, on a pris la décision de couper le poteau ». Si celui-ci n’est pas déplacé d’ici ce lundi, la famille Vakamua passera à l’action. Atalemo Vakamua précise, « tous les villageois qui vivent autour de ce poteau sont venus nous voir pour enlever ce poteau ». Le poteau en question est stratégique. Il est situé à proximité du Service Poste et Téléphone (SPT) et couvre une bonne partie de l’île de Futuna. Du côté du SPT, on affirme que le poteau est situé sur le domaine public, ce que réfute fermement la famille, le poteau serait bien implanté sur leur terrain.

Les tractations ont commencé et les responsables du SPT ont tenté de satisfaire la famille. En vain, les Vakamua refusent emploi foncier et argent. La marge de négociation est étroite précise Wallis-et-Futuna 1ère. Lundi, un responsable du SPT se rendra à Futuna afin de négocier, une nouvelle fois. Mais la famille Vakamua n’a qu’une revendication : le déplacement du poteau-relai. Si rien est fait, ce lundi, ils couperont le poteau. Un autre membre de la famille Vakamua, venu exprès de Nouméa, souligne le danger encouru par la famille, « je sais ce que ma famille peut subir comme conséquences avec ce poteau (…) parce qu’il y a des maladies ». Il évoque les nuisances ressenties à Nouméa ; maux de têtes, stress, vomissements, cancers, tumeurs, entre autre.