Suppression de postes dans l’Éducation nationale : En Polynésie, 35% du personnel de l’éducation s’est mobilisé

Suppression de postes dans l’Éducation nationale : En Polynésie, 35% du personnel de l’éducation s’est mobilisé

©TNTV

Alors que dans l’Hexagone des milliers de personnels de l’Éducation nationale ont manifesté contre la suppression de près de 3 000 postes prévue dans le budget 2019 du gouvernement, en Polynésie française, pas moins de 35,70% des personnels enseignants et non enseignants ont répondu à l’appel des syndicats Unsa, du Stip et la FSU. 

Dans le détail, l’appel à la grève a mobilisé un enseignement du 1erdegré sur deux en Polynésie (55,38%), selon les chiffres du ministre local de l’Éducation. Les enseignants du second degré se sont mobilisés à 18% tandis que 27% se sont mobilisés du côté du personnel non enseignants. Comme pour l’Hexagone, les revendications concernent la suppression de postes annoncées par le ministre Jean-Michel Blanquer dans le volet Éducation du budget 2019, dont les débats doivent ouvrir ce mardi à l’Assemblée nationale. Ajoutée à cette crainte des suppressions de postes, les problèmes de gestion des remplacements dans les établissements scolaires, précise Radio 1 Tahiti.

Entendus dans la matinée de lundi par le Vice-recteur Philippe Couturaud, les personnels polynésiens de l’Éducation ont reçu de celui-ci la garantie qu’il demandera le maintien des effectifs en Polynésie lors du dialogue de gestion avec Paris qui aura lieu dans deux semaines. Sans pour autant assurer qu’il obtiendra ce maintien. Quant aux problèmes de gestion des remplacements, Philippe Couturaud rappelle qu’il s’agit d’un « problème de gestion interne à la Polynésie ». Diana Yieng Kwo, la présidente du Stip, attend le retour du Vice-recteur sur la question des suppressions de postes.