Un collectif de riverains a manifesté devant la mairie de Sainte-Anne ce jeudi 25 juin pour dénoncer les désagréments causés par les échouages massifs des algues brunes.
Avec des panneaux « Non aux sargasses», « les sargasses nous tuent à petit feu », un collectif de riverains a exprimé son ras-le- bol et leurs inquiétudes face aux arrivages massifs de sargasses qui impactent leur quotidien. Ils ont été reçus par le maire de la commune Christian Baptiste.Ce dernier a rasssuré le collectif que des opérations de nettoyage seront menées sur les plages de l’Anse Du Belley, du Bourg, de Castaing et des Galbas tant que les prévisions indiqueront un risque d’échouage fort. Pour l’édile, le ramassage des algues sargasses incombe à l’Etat. « S’il fallait ramasser les algues en 48 heures, c’est 13 000 euros par jour et nous n’avons pas ces moyens. Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités», a souligné Christian Baptiste au micro de Guadeloupe la 1ere. Christian Baptiste a aussi indiqué que les dépenses liées au ramassage des algues sargasses s’élèvent à un million d’euro.
En attendant, la Ville recevra d’ici la semaine prochaine, des véhicules du kit sargasses (1 cribleur-nettoyeur de plage, 1 tracteur, 1 chargeuse pelleteuse et 1 benne épandeuse) afin d’assurer les ramassages réguliers des algues sargasses.
